À Lisbonne, Cláudia Varejão suit des cours de photographie à l'ArCo - Centre d'Art et de Communication visuelle, où elle réalise ses premiers courts métragesdocumentaire et fictionnel à l'exemple de la série Fim-de-Semana ou des films Um Dia Frio et Luz da Manhã[1].
En 2016, la cinéaste passe le cap du documentaire long format avec No Escuro do Cinema Descalço os Sapatos (Dans l’obscurité du cinéma, j’enlève mes chaussures). À l'occasion des 40 ans du Ballet national du Portugal, sa caméra se pose une année dans le quotidien de la troupe de danseurs classiques[2].
La même année, le documentaire Ama-San est présenté en avant-première au Festival international du film de Karlovy Vary[1]. Pour ce projet, lauréate d'une bourse d'études, Cláudia Varejão mène une enquête photographique et ethnographique au Japon à la recherche des Ama[3],[4]. Surnommées les sirènes du Japon, cette communauté exclusivement féminine regroupait dans les années 1950 près de 70 000 pêcheuses hors pair, plongeant nues à la recherche de perles et coquillages en tout genre[5].
2012 : Prix du meilleur court métrage, Luz da Manhã, Árvore da Vida Award, Festival international du cinéma indépendant IndieLisboa de Lisbonne, Portugal
2016 : Prix du meilleur film portugais, Ama-San, Doclisboa International Film Festival, Portugal
2016 : Prix du meilleur documentaire, Ama-San, Festival international du film de Karlovy Vary, République tchèque