Dans les années 1970, il rédige des articles dans la revue Les Temps Modernes[4]. Simone de Beauvoir le décrit de manière très favorable dans Tout compte fait : « Le jeune Marseillais qui s'était présenté à moi comme un désadapté classique et qui, pendant la guerre d'Algérie, a aidé le FLN en prenant de gros risques, est devenu professeur de lettres. Il a eu des postes en province, à la Guadeloupe, au Cambodge : il a raconté ces expériences dans un livre, (La Vie finira bien par commencer). Barbu, chevelu, avide de dépaysement, mais très présent à tout ce qui se propose à lui, ses révoltes ont gardé toute leur fraîcheur. Nommé dans un lycée des environs de Paris, il a essayé d'enseigner à ses élèves avant toute chose la liberté, ce qui n'a pas été sans entraîner des conflits avec l'administration. L'été il faisait ses cours sur la pelouse. Il ne relevait pas les absences [...]. Il ne suivait pas le programme, il encourageait la contestation. [...] Il s'intéressait à ses élèves au point que, logeant dans l'enceinte du lycée, il les laissait s'installer dans sa chambre, écouter des disques, discuter entre eux ou avec lui quand ils le voulaient. Bien entendu les parents ont parlé de drogues et d'orgies: c'est la fédération Armand qui a exigé sa suspension. »[5]
En 1992, il publie La vie comme avant. Le ton est d'une grande verdeur, mais aussi d'un grand pessimisme[réf. nécessaire]. L'histoire se déroule dans un petit village des Alpes-de-Haute-Provence. Le narrateur est un agriculteur, qui vit seul.
Claude Courchay meurt en février 2024 à Digne-les-Bains à l'âge de 90 ans[6].
Œuvre
1972 : La vie finira bien par commencer
1973 : La Soupe chinoise
1974 : Chroniques pour un cochon malade
1976 : N'oubliez pas la lutte des classes
1978 : Avec des cœurs acharnés
1978 : Les Matins célibataires
1979 : Les Américains sont de grands enfants
1980 : Une petite maison avec un grand jardin
1981 : Demain la veille
1981 : L'Annonce faite à Matcho, en collaboration avec Joseph Bialot
1982 : Matcho et les fourmis blanches, en collaboration avec Joseph Bialot