Jeune enseigne de vaisseau, il prit part en aux batailles de Trafalgar et du cap Ortegal et fut chargé à ce titre de rapporter au Ministre de la Guerre le combat du Duguay-Trouin, dont il fut le dernier commandant. En 1830, lors de la prise d'Alger, il fit partie de l'escadre de l'amiral Duperré comme commandant d'une frégate, aux côtés de son beau-père, le capitaine de vaisseau Louis-Charles Maillard de Liscourt.
Après une brillante carrière ponctuée de nombreux commandements, il fut nommé par Louis-Philippecontre-amiral commandant supérieur de la flotte en Méditerranée, à Alger, où il s'établit définitivement en 1843.
Admis à la retraite en 1847, il participa activement au développement économique de l'Algérie, et fut nommé par décret impérial vice-président du Conseil général d'Alger en 1860.
À sa mort survenue en 1861, une rue d'Alger fut baptisée en son honneur (rue Mohamed-Bouchanafa depuis l'indépendance).
De son mariage avec Adeline Maillard de Liscourt (1804-1882), il eut quatre enfants :
Marie-Anne Rigodit (1827-1871), qui épousa à Alger Ernest Courtot de Cissey, officier général, ministre de la Guerre et futur président du Conseil aux débuts de la IIIe République ;
Charles-Frédéric Rigodit (1829-1890), lieutenant de vaisseau, officier de la Légion d'Honneur, dont descendance ;
↑Domenico Gabrielli, Dictionnaire Historique du cimetière du Père-Lachaise XVIIIe et XIXe siècles, Ed. de l'Amateur, , 334 p. (ISBN978-2-85917-346-3), p. 102