À la suite du décès de son père, le 28 novembre 1729, il est présenté au roi Louis XV, par son oncle, Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil, président à mortier, le 6 décembre suivant. Le roi lui accorde l'agrément de la charge de président à mortier de son défunt père et, comme il n'a alors que 17 ans, désigne son oncle pour l'exercer jusqu'à ce qu'il soit en âge de le faire à son tour[1].
Conseiller au Parlement, il est reçu commissaire aux requêtes, le 7 juillet 1730, puis président à mortier, à la place de son père, le 19 du même mois[2].
Il vend, le 30 mars 1738, suivant acte reçu par maîtres Junot et Jourdain, notaires à Paris, la terre et châtellenie de Cannes et dépendances, mouvant de la grosse tour de Montereau, à Louis des Réaux, chevalier, seigneur d'Athis, qui en rend hommage le 17 mai suivant[4].
Généalogie
Il épouse, le 27 septembre 1732, Louise Madeleine Henriette Bernard, fille de Samuel-Jacques Bernard et de Élisabeth Olive Louise Frottier de la Cosse-Messelière[5]. De cette union, naissent :
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Sources
Yves Lemoine, Malesherbes (1721-1794): Biographie d'un homme dans la lignée, 1994
Notes et références
↑Mercure de France : dédié au Roy, Paris, (lire en ligne), p. 2946
↑ ab et cFrançois-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Paris, Schesinger frères, 1863-1876 (lire en ligne), Tome XI - p. 386
↑ a et bHistoire de l'Académie royale des Inscriptions et Belles Lettres, Paris, Pankoucke (lire en ligne), Tome XI - p. 16/17
↑Jean-Pierre Babelon, Nouveaux hommages rendus à la Chambre de France - Chambre des comptes de Paris - Série P - XVIIe et XVIIIe siècles : Tomes 2, Paris, Archives nationales, (lire en ligne), Bailliage de Melun - p.9 - art. 74
↑Société archéologique et historique de l'Orléanais, reconnue établissement d'utilité publique par décret du 8 février 1865, Bulletin, t. XXV, Orléans, R. Houzé, Libraire-Éditeur, séance du 25 janvier 1946 (lire en ligne), chap. 244, p. 93