Christophe Levalois est titulaire d'un DUT carrières de l'information (1982), d'une maîtrise en histoire (1992)[1] et d'une licence de théologie orthodoxe (2011)[2].
Devenu enseignant d'histoire et de géographie[4], il collabore en parallèle à plusieurs revues, dont Antaïos[5], Horizons européens[6], Jeune nation solidariste[7], La Place Royale et Le Recours aux forêts[8]. Après avoir quitté les éditions Pardès, il fonde Sol invictus. Revue d'études traditionnelles[4] en 1987, ainsi qu'un cercle du même nom[9].
Durant quelques mois en 1988-89, il dirige Radio Renaissance, une station privée régionale, « ouvertement contre-révolutionnaire »[10].
En 1996, il témoigne dans Enquête sur la tradition (sous la direction d'Arnaud Guyot-Jeannin)[11].
En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[12], initiée par le collectif Non à la guerre[13].
Jusqu'au tout début du XXIe siècle, ses écrits portent principalement sur le symbolisme et les mythes, et s'inscrivent dans la lignée du pérennialisme. En 2001, il signe encore une contribution dans Aux sources de l’éternel féminin, dirigé par Arnaud Guyot-Jeannin[14].
Orthodoxe (depuis 1999)
À partir de 1999, il s'oriente vers le christianisme orthodoxe, ce qui constitue pour lui un « tournant »[15].
En 2008, à l'occasion de la venue de Benoît XVI en France, il participe au site Un pape, un blog[19], qu'il définit comme un « espace de dialogue et d'ouverture »[20].
Il est réduit à sa demande à l'état laïc par décision du tribunal ecclésiastique de l'Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale en date du 12 novembre 2020[26].
À propos de son ouvrage, Prendre soin de l’autre, le métropolite Emmanuel Adamakis, lors de l'inauguration des locaux d'Orthodoxie.com, le 27 mai 2013, déclare : « Je tiens d’ailleurs à saluer l'importance de cet ouvrage. L'auteur souligne en particulier la dimension kénotique et eucharistique de la communication[28]. » Philippe Vaillancourt écrit quant à lui: « Cet essai est véritablement l’une des réflexions chrétiennes les plus fraîches des dernières années », ou encore que cet essai « se démarque nettement du lot, tant par l’originalité de son apport à la réflexion que par son style simple qui offre une synthèse de qualité de la question. »[29]. Enfin pour Carol Saba : « Indiscutablement, il s’agit là d’un très beau travail, concentré, documenté et utile »[30].
Le christianisme orthodoxe face aux défis de la société occidentale, Éditions du Cerf, 2018[38].
Le loup et son mystère. Histoire d'une fascination, Le Courrier du livre, 2020[39],[40].
Notes et références
↑Sous la dir. d'Anne-Marie Cocula, Recherches historiques, bibliographiques et thématiques sur Jean d'Espagnet (v. 1560-ap. 1637) (mémoire de maîtrise en histoire), Bordeaux, université Bordeaux-III, , 112 p..
↑René Monzat, Enquête sur la droite extrême, Le Monde, 1992, p. 172.
↑Éric Rossi (préf. Hugues Portelli), Jeunesse française des années 80-90, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1995, p. 114.
↑Jean Jacob, Le Retour de l'« ordre nouveau », Droz, 2000, p. 268.
↑Stéphane François, Les Paganismes de la Nouvelle Droite (1985-2004) (thèse de doctorat en science politique), université Lille-II, 2005, p. 127 (lire en ligne).
↑Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN2-7297-0416-7), p. 213.