Il rentra en Chine en . Sa troisième et dernière publication connue, après le travail de 1933-34 déjà mentionné, parut dans l'éphémère Journal of the Chinese Mathematical Society[4] ; elle contenait le résultat de ses travaux à Hambourg et était dédiée à Emmy Noether, qui venait de mourir. Il se maria en 1937, et devint professeur à l'université de Tianjin (à l'époque université de Peiyang), qui peu après, avec le début de la guerre sino-japonaise, fut évacuée vers Xi'an puis vers d'autres villes. Il donnait entre autres des cours d'algèbre basés sur le célèbre manuel de van der Waerden. Finalement, il fut professeur au Northwestern Institute of Technology de Chenggu puis, en 1939, au National Xikang Institute of Technology nouvellement créé à Xichang, où l'invitait le président de cet institut, Xutien Li, auparavant président de l'université de Peiyang[1]. Le voyage fut pénible, sa femme fit une fausse couche, et les conditions de vie à Xichang étaient très mauvaises. Il y mourut le , d'un ulcère de l'estomac[1].
Notes et références
↑ abc et d(en) Shisun Ding(de), Ming-Chang Kang et Eng-Tjioe Tan, « Chiungtze C. Tsen (1898-1940) and Tsen's theorems », Rocky Mountain J. Math., vol. 29, no 4, , p. 1237–1269 (lire en ligne)
↑(en) « Chiungtze C. Tsen », sur le site duMathematics Genealogy Project. Cette thèse fut précédée d'un article, (de) Chiungtze C. Tsen, « Divisionsalgebren über Funktionenkörpern », Nachr. Ges. Wiss. Göttingen, vol. 44 (Math.)/48 (Phys.), , p. 335-339 (lire en ligne).
↑(en) S. Lang, « On quasi algebraic closure », Ann. of Math., vol. 55, no 2, , p. 373–390
↑(de) Ch. C. Tsen, « Zur Stufentheorie der quasi-algebraischen Abgeschlossenheit kommutativer Körper », J. Chinese Math. Soc., vol. 1, , p. 81-92