Dans un petit village du sud de la France, Dog et Miralès, jeunes adultes désœuvrés, vivent une amitié forte mais conflictuelle. Le fonctionnement du duo est bouleversé par l'arrivée d'Elsa, une jeune femme dont Dog tombe amoureux. Jaloux de cette dernière, Mirales va tenter, tant bien que mal, de grandir et de prendre son indépendance.
Fiche technique
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Bande originale
La bande originale est majoritairement composée par Delphine Malausséna, hormis les titres hip-hop créés par Hugo Rossi, dont la chanson du générique de fin, Chien de la casse, qui est interprétée par Roya et G.R.E.G[3].
Accueil
Accueil critique
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,7⁄5, à partir de l'interprétation de 21 critiques de presse recensées[4].
Christophe Chauville, pour Bref, voit dans Chien de la casse« une peinture prégnante de la vie de cette fameuse "France des oubliés", pourrait-on dire, avec des thématiques récurrentes, celle de la perte en premier lieu[5]. » Pour Guillemette Odicino, dans Télérama, Chien de la casse, qu'elle qualifie de « western drôle et délicat », est « un premier film insolent et gracieux »[6]. Selon Jérémy Bernède, dans Midi libre, il s'agit d'un « premier film épatant et puissant qui est à la jeunesse des villages ce que La Haine est à celle des cités[7]. »
RFI estime que Chien de la casse donne de la visibilité à une réalité jusque-là perdue dans un angle mort, celle de la jeunesse rurale au delà des clichés[8]. Marilou Duponchel, dans Les Inrockuptibles, évoque un « triangle amoureux d'une grande finesse »[9]. Dans Le Parisien, Renaud Baronian salue le jeu d'acteur avec un Raphaël Quenard qui « crève l'écran »[10]. Selon France info, « Chien de la casse est une magnifique surprise pour un premier long métrage, c'est réaliste, juste, touchant, faussement une comédie, mais vraiment sombre, tout le monde est d'une grande justesse, et si on connaissait déjà les qualités d'Anthony Bajon, ici, ce sont bien le talent et la gouaille de Raphaël Quenard, vu en second rôle récemment chez Jimenez, Dupieux ou Jeanne Herry, qui portent littéralement le film[11]. »
« Inconnu au bataillon, Jean-Baptiste Durand livre avec son premier long métrage un film qui possède la vertu rare de sentir davantage le craquant du vécu que la mise en fonction scénaristique et de faire éprouver la réalité originale d’une situation par ailleurs banale[12]. »
Box-office
Pour son premier jour d'exploitation en France, Chien de la casse réalise 3 195 entrées, dont 1 373 en avant-premières, pour un total de 158 séances proposées[13]. En comptant pour ce premier jour les avant-premières, le film se positionne en septième place du box-office des nouveautés pour sa journée de démarrage, derrière La Dernière Reine (4 580) et devant Blue Jean (2 907)[14].
Au bout d’une première semaine d’exploitation dans les salles françaises, le long métrage totalise 20 877 entrées[15].
En fin d’exploitation, le 20 septembre 2023, le film cumule 82 971 entrées selon les chiffres d’Allociné[15].
Jean-Marie Samocki, « Un Hérault très discret », Cahiers du cinéma, no 797, avril 2023, p. 50, suivi de « Partir avec l'acteur », entretien avec Jean-Baptiste Durand.