Charles-Albert Pottier , né le 13 avril 1755 à Loches (province de Touraine ), mort le 12 mars 1829 à Nyon (canton de Vaud , en Suisse )[ 1] , est un homme politique de la Révolution française .
Biographie
Charles-Albert Pottier est le fils de René Pottier, procureur au siège royal de la ville de Loches, et de Marie Anne Touchard.
En septembre 1792 , alors qu'il est juge au tribunal de sa ville natale, Pottier est élu, le troisième sur huit, député du département d'Indre-et-Loire à la Convention nationale [ 2] .
Il siège sur les bancs de la Montagne . Lors du procès de Louis XVI , il vote la mort sans conditions. Il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Marat [ 3] et vote contre le rétablissement de la Commission des Douze [ 4] .
Pottier rempli une mission dans la papeterie d'Essonnes en septembre 1793[ 5] . Il devient secrétaire de la Convention en germinal an II (mars 1794) aux côtés de Leyris , Peyssard et Baudot , sous la présidence de Tallien [ 6] .
Pottier est visé par la loi du 12 janvier 1816 , ayant voté la mort du roi et ayant adhéré à l'Acte additionnel des Cent-Jours . Il s'exile en Suisse à Nyon où il meurt.
Notes et références
↑ Archives cantonales vaudoises , paroisse réformée de Nyon 1821-1881, registre des décès 1821-1844, ED 91 / 8.
↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série , tome 52, p. 45.
↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série , tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 75.
↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série , tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 535.
↑ Alphonse Aulard , Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 7, Représentants en mission, séance du 25 septembre 1793, p. 58.
↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série , tome 87, séance du soir du 1er germinal an II (21 mars 1794), p. 58.
Sources
Liens externes
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