Les statuts des Pénitents blancs du Saint-Esprit sont approuvés par l’autorité diocésaine le . Mais la confrérie des pénitents dispose déjà depuis deux générations dans le cimetière de Accoules d’une petite chapelle plusieurs fois agrandie. Son aménagement intérieur est connu grâce à un « prix fait » (devis) de 1588[3].
Cette chapelle d'architecture gothique est le seul exemple de caseto du XVIe siècle qui subsiste à Marseille. Sur le modèle des chapelles de pénitents la caseto des Pénitents blancs est constituée d’une salle rectangulaire voûtée prolongée d’un chœur. Les « banques » (stalles) sont disposées le long de la nef. Au dessus des stalles des « tables » sculptées portent les noms des confrères[4].
L'historien Louis Antoine de Ruffi fait le récit d'un incident survenu en 1573 le jour de la Pentecôte. Les pénitents blancs du Saint-Esprit font voler dans leur chapelle une colombe enflammée qui brûle l’autel, ce qui met fin à cette coutume[5].
↑Régis Bertrand, Les compagnies de pénitents de Marseille : XVIe – XXe siècles, Marseille, la Thune, coll. « MERCURE. Série D, Gens du pays et leurs mœurs », , 158 p. (ISBN2-9509917-6-9)
↑Voir photographie datant de 1930 dans Régis Bertrand, op. cit.