Chandelier désigne également un métier, c'est-à-dire l'artisan qui fabrique et vend des chandelles de suif.
Étymologie et sens
« Chandelier » est un terme dérivé de « chandelle », qui apparaît en 1294[1] mais il signifie alors autre chose que de nos jours[2]. À l'époque médiévale, l'ustensile destiné à recevoir des chandelles (en latin : candela)[3],[4],[5] se dit chandelis, et le fabricant de chandelles s'appelle chandillon, chandelon, chandillier ou chandilleur[6].
Il est à remarquer que « chandelier » et « candélabre » possèdent la même étymologie à travers le latin candelabrum[1].
Deux hommes parurent, l'un tenant une chandelle qu'il fourra dans un chandelier de fer fixé à la muraille... (Charles Dickens, Oliver Twist, 1837)
De nos jours, on utilise parfois « chandelier » pour « candélabre » et même pour « lustre » suspendu[1] – l'usage en est possible car le mot « chandelier » est générique – « candélabre » et « lustre » ont, quant à eux, des sens spécifiques.
Par extension sémantique, il est désigné par « chandelier électrique » un appareil d'éclairage électrique en forme de chandelier et pourvu d'abat-jour, que l'on pose sur la table[7].
Description et désignation
On distingue le chandelier à verge (pique-cierge) du chandelier à bobèche. Pour l'un, on fiche le cierge sur une pointe, pour l'autre, on place la base de la bougie[8] ou de la chandelle dans un petit vase qui la maintient[9].
Un chandelier peut porter une ou plusieurs bougies. Quand un chandelier à pied comporte plusieurs branches portant des bougies, on peut le nommer « candélabre » - ce terme étant plus approprié.
Au XVIIIe siècle, on appelait souvent « flambeau »[10] le chandelier à pied de qualité portant une bougie de cire d'abeille. Ces flambeaux, quand ils sont l'ouvrage de grands orfèvres ou de grands bronziers, sont des objets d'art à part entière[11] et ils se trouvent exposés dans les plus grands musées[12] au même titre que les peintures et les sculptures[13].
L'un des principaux symboles du judaïsme est le chandelier à sept branches appelé « menorah » (« de la flamme ») dont la description se trouve dans le livre de l'Exode (25:31-40)[14]. Le chandelier à neuf branches est quant à lui appelé « hanoukkia » et sert au culte lors de Hanoucca, la « fête des lumières » célébrée en hiver par les Juifs[15].
Il est abusif de nommer « bougeoir » un chandelier à balustre, qui porte une bougie en hauteur. Un bougeoir est un chandelier bas comportant un petit vase porte-bougie directement fixé sur un petit plateau[16], qui se transporte au moyen d'un manche ou d'un anneau avec poucier ; c'est habituellement un chandelier de table de nuit[17].
Chandelle
La chandelle est une sorte de bougie[8] grasse fabriquée avec du suif par le chandelier qui transforme en combustible des graisses animales en les fondant, clarifiant, épurant puis en les moulant, le tout pour un faible coût[18],[6].
Cette chandelle en suif et plus tard, au XIXe siècle, la bougie stéarique inventée par le chimiste Eugène Chevreul, ont été des moyens d'éclairage communs et relativement peu onéreux.
Tout au contraire, la bougie de cire d'abeille purifiée, beaucoup plus coûteuse, est longtemps restée l'apanage « de l'autel et du Louvre »[19], c'est-à-dire de l'église, du roi et des plus riches : elle donne un meilleur éclairage, brûle plus lentement et ne dégage pas d'odeur désagréable. La cire d'abeille employée pour ces chandelles est parfois à distinguer de la cire utilisée pour les lettres et les sceaux composée d'une gomme laque fondue et colorée appelée « cire du Portugal »[6].
La chandelle de suif est fabriquée par un chandelier quand la bougie en cire est fabriquée par un cirier[6].
Forme
À partir du Moyen Âge, les chandeliers élaborés - qu'ils soient laïcs ou religieux - prennent souvent des formes en ronde-bosse de type anthropomorphe, zoomorphe, voire fantastique[13]. Ceux d’église portent parfois des dragons qui sont un symbole de la victoire de la lumière sur l’esprit des ténèbres.
De nos jours, les chandeliers, le plus souvent en métal, sont encore utilisés dans les régions où l'électricité n'est pas ou peu présente ainsi que dans la plupart des lieux de culte, où leur fonction spirituelle de « porteurs de lumière » demeure.
Certains chandeliers anciens sont convertis en lampes électriques. Ces transformations sont réalisées pour des raisons esthétiques mais aussi afin de rester en accord décoratif avec un mobilier d'époque.
Girandole
La girandole (du latin gyrare, « tourner ») appartient au genre des chandeliers et à l'espèce des candélabres.
À la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle, c'est un chandelier à pied comportant plusieurs branches disposées en pyramide, ordinairement garnies de cristaux ou de fleurs de porcelaine. Ce type de girandole accompagne le plus souvent des lustres dont elles sont la répétition lumineuse et décorative.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les girandoles peuvent aussi se présenter avec des branches simplement dorées disposées en bouquet. Elles sont alors montées sur un trumeau, dans un vase, ou, elles sont encore portées par une statuette[24].
Selon leur importance, les girandoles peuvent être placées en applique contre les glaces, sur les cheminées, ou encore sur une table, un buffet, un guéridon, ou sur une torchère[25],[26].
Enfin, on nomme aussi parfois « girandole », un accessoire amovible du chandelier comportant deux ou plusieurs branches[27]. Il s'agit alors d'un « bouquet » de lumières placé dans la bobèche du chandelier. Il est à noter que cet accessoire transforme un simple chandelier à pied en candélabre.
Pique-cierge
Un pique-cierge est un chandelier comportant une pique pour embrocher les bougies.
Les plus remarquables dans les églises catholiques sont le plus souvent destinés au cierge pascal (dénommé pied de cierge pascal).
Chandelier à « faire binet »
il s'agit d'un type de chandelier où le binet est considéré comme un fond de chandelier réglable. C'est un chandelier à système qui permet de brûler la chandelle jusqu’au bout en la repoussant vers le haut du chandelier[28]. Au XIXe siècle, la locution « faire binet » tombe en désuétude ; elle survit néanmoins aujourd'hui dans l'expression « Faire des économies de bout de chandelles ».
On distingue :
Le chandelier à binet tournant sur une rampe hélicoïdale. C'est le plus rustique et le plus ancien. Il est constitué d'un fer forgé enroulé en spirale. Le fond du chandelier monte par rotation d'une prise dans une gorge en hélice laissée libre. Ce type de chandelier est parfois dit « queue de cochon » par les antiquaires.
Le chandelier à binet coulissant. Il est composé de tôleétamée ou de laiton. Le fond du chandelier monte en coulissant une prise dans une fente verticale ouverte dans le fût[29].
Le chandelier à binet repoussé par un ressort. Il s'agit là d'un luminaire technique de scène de théâtre en fer laqué comportant un petit réflecteur étamé en demi-lune et d'un ressort grâce auxquels la flamme peut toujours rester à hauteur pour éclairer convenablement en direction de la scène. Ce type de chandelier deviendra ensuite très commun en tant que luminaire de lanterne de fiacre.
Chandelier mural
Le terme « applique », utilisé en tant que substantif pour désigner un chandelier mural, est d'un usage relativement récent ; il n'apparaît qu'au XIXe siècle[30]. Aux XVIIe et au XVIIIe siècles, on distingue deux sortes de chandeliers muraux que l'on nomme respectivement « bras »[31] et « plaques »[32]. Les uns se rapportent à l'usage ancien des bras anthropomorphes sortant de la muraille et portant un luminaire[33] tandis que les autres sont des chandeliers muraux comportant une surface réfléchissante.
Au XVe siècle, les bras de lumière sont très souvent de simples chandeliers de fer forgé accrochés et souvent articulés au mur ou sur la plate-bande de la hotte de la cheminée[34]. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, ces bras de lumière se font en bronze doré et ils sont fixés sur un support réduit surmonté d'attributs, très souvent un pot à feu.
Du XVe au XVIIe siècle, les plaques, d'abord en métal poli - les plus belles d'argent - deviennent au XVIIIe siècle des miroirs de dimension modeste encadrés de bois doré chantourné. Au bas de ces miroirs, sur un fleuron ou un mascaron, se trouve fixé un chandelier à une ou plusieurs branches, en fer ou en bois doré, destiné à porter les bougies qui se refléteront dans la glace[35].
Chandelier suspendu
Le chandelier suspendu[36] n'est devenu un « lustre » qu'au XVIIe siècle, quand est venue la mode de le garnir de cristaux, sous la forme de breloques en pendentif, pour qu'il réfléchisse la lumière par réflexion et par réfraction[37]. Ce sont en effet ces pendeloques de cristal, taillées en facettes, qui donnent le « lustre », c'est-à-dire le brillant et l'éclat, au chandelier suspendu[38]. Le mot, par glissement, désignera bientôt le luminaire lui-même[39].
Dans un premier temps, ces chandeliers particulièrement luxueux sont garnis de cristaux de quartz transparent (cristal de roche) ; on les monta ensuite avec des verres riches en plomb plus économiques (cristal de verrier).
Avant qu'apparaissent ces « lustres », les chandeliers accrochés au plafond et donnant un éclairage zénithal, restent de simples chandeliers à plusieurs lumières. D'abord peu courants en dehors des lieux de culte[40], ils deviennent plus fréquents chez les particuliers à la fin du Moyen-Âge.
Aux XIVe et XVe siècles, pour éclairer les grandes salles des maisons et des châteaux, il existe des chandeliers suspendus prenant la forme d'une croix de bois. On les nomme alors croisées[41] ou croisels[42] ; ce sont les plus simples et ils portent en général quatre lumières[43].
D'autres chandeliers sont en fer forgé quelquefois doré, et ils ont très souvent la forme d'une couronne[41],[44], quelquefois à cercles multiples et concentriques. Ce type de chandelier suspendu peut alors porter un nombre considérable de lumières.
Né au Moyen Âge, le chandelier vernaculaire « à massacre » est un éclairage dont les pays germaniques font grand usage à partir de la Renaissance[45]. Il s'agit là d'un chandelier suspendu à sculpture (figure humaine ou animal fantastique) d'où sortent des bois de cerf ou d'élan. Le plus souvent, ce sont les bois qui portent les lumières[46].
Aux XVe et XVIe siècles, le chandelier suspendu dit « flamand » est à la mode. De laiton ou de bronze fourbi (poli) pour refléter la lumière, il devient d'usage relativement courant dans les maisons bourgeoises. Ces chandeliers sont le plus souvent décorés de branches découpées en fleurs et d'une figurine ou d'un zoomorphe au point d'attache[47].
Au début du XVIIe siècle, les Provinces-Unies diffusent dans une grande partie de l'Europe un modèle de chandelier suspendu à larges branches raccordées sur des éléments tournés en sphère et en toupie en métal. La lumière se reflète sur les surfaces courbes en laiton poli[48].
Dans la deuxième part de ce siècle, l'apparition du mot « lustre » permettra de désigner dès lors, et souvent rétrospectivement, tous les « chandeliers suspendus ».
↑Frédéric Godefroy, Lexique de l'Ancien Français, Paris, 1971. « Chandelier » : Fête de la chandeleur / Officier préposé au soin des luminaires / Serf qui paye sa redevance en cire / Personne qui travaille à la chandelle.
↑« Ustensile, instrument qui sert à mettre des chandelles, des cierges, ou des bougies pour éclairer », Dictionnaire de Trévoux, 1771, op. cit.
↑ a et bLe mot « bougie » apparaît au XVIe s. et provient de la ville de Bougie (Béjaïa) en Algérie d'où l'on importait la cire pour cierge. « Métiers d'autrefois », op. cit. Lire en ligne
↑B. Disdier Defaÿ, op.cit., Bougeoir. Terminologie p. 65 et Annexes/Nomenclature, p. 5.
↑B. Disdier Defaÿ, op.cit., « Chandelle ». Terminologie p. 66 et Annexes/Nomenclature p. 12. / Duhamel du Monceau. Art du chandelier et art du cirier, 1762.
↑B. Deloche et P. Boucaud, op. cit., « Flambeaux de Bagard à Nancy (bois de Sainte Lucie) », pp.113-114.
↑Encyclopédie de Diderot-d'Alembert, op. cit., article « Chandelier » : « Il y en a de bois, de terre, de fayence, de verre, de porcelaine, d'étain, de cuivre, d'argent, et d'or ».
↑Argand et Carcel, du nom des inventeurs ou des fabricants de ces lampes.
↑« Déjà depuis longtemps, on ne garnit plus les cheminées que de girandoles. (...) Elles ne sont plus, comme autrefois, de cristal, attachées contre les glaces, et scintillantes aux yeux ; elles sont de cuivre doré d'or moulu, elles sont mises sur pieds, dans des vases de marbre noir, ou bleu, ou vert antique, (...) ou sur des colonnes, etc. » in Henry d'Allemagne, Histoire du luminaire depuis l'époque romaine jusqu'au XIXe siècle. op. cit. p. 366 [lire en ligne].
↑B. Disdier Defaÿ, op. cit., Terminologie p. 77 et Annexes/Nomenclature p. 15 / Furetière, op. cit.. Article « Girandole » : "Chandelier composé de plusieurs branches et bassinets, qui aboutit en pointe, et qui a un pied servant à le poser sur des buffets ou de hauts gueridons. Il est ordinairement garni de plusieurs morceaux de cristal."/ Henry R. d'Allemagne, op. cit., « Histoire du luminaire... », p. 366 / Musée du Château de Versailles, Dossier pédagogique enseignant « Les Grands Appartements », Salon de Mercure, p. 15 et Salon d'Apollon, p. 17. Article « Guéridon », p. 18.
↑Une torchère est un grand vase métallique dans lequel brûle une matière combustible pour produire de la lumière (torchère de la flamme olympique). Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les torchères sont de grands guéridons de bois doré qui portent en hauteur un luminaire amovible qui peut être un gros flambeau de cire à plusieurs mèches semblable à une grosse bougie ou un grand candélabre à plusieurs lumières (Salon Apollon du château de Versailles). Parfois, souvenir de l'époque médiévale, les torchères sont fixées en console sur les murs et ont alors souvent la forme d'une grosse corne à enroulement. Plus près de nous, la torchère, avec l'arrivée du gaz et de l'électricité, est devenue un lampadaire d'une seule pièce. Comme par le passé, elle continue d'éclairer de grandes salles.
↑Il s'agit d'« un flambeau d'argent à girandoles, à deux branches, dans le goût le plus nouveau; (...) extrêmement riche en ciselure et en gravure. » in Henry d'Allemagne, op. cit., p. 366 [lire en ligne].
↑« Faire binet » signifiait : lever un bout de chandelle sur le haut du chandelier, afin qu'il se consume tout à fait. « C'est un avare qui a donné le bal, où les bougies étaient si courtes, qu'il a fallu faire binet. » (Furetière. 1690)
↑Le principe du binet à coulisse est longuement expliqué dans l'Encyclopédie Diderot-d'Alembert (1751-1772). Article « Chandelier », rubrique « Chandeliers d'ateliers »
↑Littré, 1872, article « Applique » : "Plaque de métal qu'on accroche au mur et qui porte des flambeaux ; on dit aussi : bras"
↑Furetière, op. cit., 1701 article « Bras » : "On appelle bras, les chandeliers qu'on applique contre les murailles, qui ont la figure d'un bras".
↑Furetière, op. cit., 1690, article « Plaque » : "Se dit d'une pièce d'argenterie ouvragée, au bas de laquelle il y a un chandelier qu'on met dans les chambres pour les parer et les éclairer. On avait autrefois des plaques d'argent magnifiques, mais l'usage en est presque perdu. On faisait aussi des plaques avec des glaces de miroirs."
↑Alberti Dictionnaire Français-Italien, 1796. "Bras, certains chandeliers qu'on attache à une muraille, cause que d'abord ils avaient la figure d'un bras. Ventral."
↑B. Disdier Defaÿ, op.cit., Terminologie p. 66, Tableaux 36 et 28.
↑H.-R. d'Allemagne, op. cit., p. 293 : « Le mot lustre n'a été employé que très tard (...). Dans les anciens inventaires, le lustre est désigné simplement par le mot chandelier et il a porté ce nom jusqu'au XVIIIe siècle (...). »
↑Christian Huyghens, 1690, Traité de la lumière, où sont expliquées les causes de ce qui luy arrive dans la reflexion et dans la refraction (...)
↑Op. cit. Alberti, 1796, article « Lustre » : "L'éclat que l'on donne à une chose, soit en la polissant, soit en employant quelque eau, quelque composition (...)
↑Furetière. 1690. Lustre : "Chandelier de cristal qu'on suspend au plancher (...)
↑H. R. d'Allemagne, op. cit., p. 63, Deuxième partie du VIe au XIe siècle, « Couronne de lumières (D'après une fresque de l'église Saint Laurent, à Rome) ».
↑ a et bGrand Larousse Encyclopédique, 1962, article (Encycl.) « Lustre » : "Le lustre fut, au Moyen-Âge, désigné sous les noms de "croisée"
↑Frédéric Godefroy, Lexique de l'Ancien Français, 1971, article « Croisel » p. 113.
↑Couronne de lumière. Cf. La Fleur des histoires, Tome I, de Jean Mansel, 1454. (Gallica BnF : Ms-5087 réserve Folio 221v.)
↑Ce type de chandelier existait dès la fin du Moyen-Âge. Op cit. Henry-René d'Allemagne, pp. 149 & 199.
↑Lucas Cranach l'Ancien, Le Cardinal Albrecht de Brandenburg en tant que Saint Jérôme, 1526, (wikipaintings.org) (et) Veit Stoss d'après un dessin d'Albrecht Dürer, Chandelier avec dragon et bois de renne, Nuremberg, (commons.wikimedia.org)
Jean-Charles Delafosse, Nouvelle Iconologie Historique ou Attributs Hiéroglyphiques, Paris, 1771.
Paul Eudel, 60 planches d'orfèvrerie de la collection Paul Eudel pour faire suite aux éléments d'orfèvrerie de Pierre Germain, Paris, 1884, Lire en ligne
Philippe Boucaud, Paire de flambeaux dits "Mestiers", L'Estampille, mars 1985, no 179, p. 65-66.
Philippe Boucaud et Bernard Deloche, Le flambeau de table, L'Estampille-L'Objet d'Art, septembre 1985, no 185, p. 53.
Peter Fuhring, Les deux girandoles d'or de Louis XV par Thomas Germain, chef-d'œuvre du rococo, « Revue de l'art », no 95, 1992.
Pierre Kjellberg, Les qualités du flambeau Louis XV appréciées d'après les dessins des meilleures ornemanistes du temps, « Connaissance des Arts », novembre 1967, p. 112 à 119.