La compétition qualificative pour les Jeux olympiques de Tokyo, qui devait au départ se dérouler à Maurice, est initialement programmée du 28 mars au 8 avril 2021 à Antananarivo[1] avant d'être reportés du 16 au 22 mai en raison de difficultés pour plusieurs nations participantes de réserver des vols vers Madagascar durant cette période[2].
Elle est ensuite reportée à fin mai et délocalisée à Nairobi, entraînant les critiques en raison de la situation sanitaire au Kenya et du peu de temps laissé au Kenya pour organiser les championnats, avec seulement 15 jours de préparation[3].
Les athlètes sont par ailleurs critiques sur ces championnats, qui se déroulent dans des conditions médiocres ; la plateforme de compétition est jugée instable, la zone d'entraînement est située dans un parking ouvert au public. Le Tunisien Karem Ben Hnia, médaillé d'or, pense que l'« Afrique devrait avoir honte » et que l'organisation est « très, très, très mauvaise ». La Camerounaise Clémentine Meukeugni, également championne d'Afrique, déclare qu'il s'agit de la « pire compétition à laquelle elle n'a jamais participée ». Ces championnats sont aussi le cadre d'élections au sein de l'Union africaine de gymnastique réalisées au début de ces championnats[4].
La catégorie des super-lourds féminines (plus de 87 kg) n'est pas disputée faute de participantes[4].
Nations participantes
79 haltérophiles de 14 nations participent à ces championnats[5].