Lors de cette saison, le Rubin Kazan va tenter de conserver son titre de champion de Russie après ses succès lors des deux dernières éditions, face aux quinze meilleurs clubs russes lors d'une série de matchs se déroulant sur toute l'année.
Chacun des seize clubs participant au championnat affronte à deux reprises les quinze autres.
Cinq places sont qualificatives pour les compétitions européennes, la sixième place étant celles du vainqueur de la Coupe de Russie 2010-2011.
La pré-saison est marquée par la rétrogradation administrative du FK Moscou, sixième la saison précédente, qui se retire volontairement de la compétition en en raison d'un financement insuffisant[3]. Il est remplacé par l'Alania Vladikavkaz, troisième de deuxième division, qui fait son retour après quatre ans d'absence[4].
↑ abcd et eN'est ici comptée que la période depuis la fondation du championnat russe en 1992, indépendamment de l'éventuelle présence dans l'ancien championnat soviétique dont il est le successeur.
Avant même le début de la saison, le FC Moscou est contraint d'abandonner la compétition en raison d'importantes difficultés financières à la suite de la défection de son principal sponsor, Norilsk Nickel. Il est remplacé par l'Alania Vladikavkaz, troisième de la seconde division.
Moments forts de la saison
La saison s'est ouverte le et a débuté par un duel opposant le CSKA Moscou à l'Amkar Perm. C'est le club de la capitale qui s'est imposé 1 but à 0 grâce à Keisuke Honda à la dernière minute. Le Rubin Kazan, double tenant du titre s'installe en tête dès la 1re journée grâce à sa victoire contre le Lokomotiv Moscou. Kazan est co-leader avec le Tom Tomsk et le Terek Grozny.
Le Rubin Kazan devient seul leader du championnat après sa victoire acquise au Tom Tomsk (1-0) au terme d'un match particulièrement houleux qui a vu Tomsk terminer à 9 et le Rubin à 10. Le Lokomotiv Moscou se reprend après sa défaite lors du match d'ouverture en s'imposant largement 3 à 0 (avec notamment un doublé de Alexandre Aliev) face au Krylya Sovetov, qui devient la nouvelle lanterne rouge du championnat. À noter également, les deux victoires à domicile du Spartak Naltchik qui bat Vladikavkaz et de l'Amkar Perm qui a vu son adversaire Makhackala être réduit à 10 pendant plus d'une mi-temps après l'exclusion de Mahir Shukurov. Les 4 autres matchs se sont conclus sur un score nul.
Qualifications en coupes d'Europe
À l'issue de la saison, les clubs placés aux deux premières places du championnat se qualifieront pour la phase de groupes de la Ligue des champions 2011-2012, le club arrivé troisième se qualifiera quant à lui, pour le tour de barrages de qualification pour non-champions de cette même Ligue des champions.
Alors que le vainqueur de la Coupe de Russie 2010-2011[5] prendra la première des trois places en Ligue Europa 2011-2012, les deux autres places reviendront respectivement au quatrième et au cinquième du championnat. Il est à noter que cette dernière place ne qualifie que pour le troisième tour de qualification, et non pour les barrages comme les deux précédentes. Aussi si le vainqueur de la coupe fait partie des cinq premiers, les places sont décalées et la dernière place revient au finaliste de la coupe. Si ce dernier club fait lui-même partie des cinq premiers, la dernière place revient au sixième du championnat.
Classement
Le classement est établi sur le barème classique de points (victoire à 3 points, match nul à 1, défaite à 0).
Pour départager les équipes à égalité de points, on utilise les critères suivants :
Le nombre de matchs gagnés.
Les confrontations directes (points, matchs gagnés, différence de buts, buts marqués, buts marqués à l'extérieur)
Différence de buts générale
Buts marqués (général)
Buts marqués à l'extérieur (général)
Position dans le championnat précédent ou match d'appui
↑C'est une particularité de la Russie, alors que le championnat se déroule sur l'année civile, la coupe elle suit le même format que les autres coupes européennes.