Ayant embrassé l'état ecclésiastique, il obtient un canonicat de la cathédrale, et consacre ses loisirs à la culture des lettres. Prince ou président de l'Académie des Insensati, dont il était un des fondateurs, il y lit plusieurs dissertations et des vers très-applaudis.
L’histoire de sa ville natale l'occupe plusieurs années d’une manière exclusive. Il en avait composé les trois premiers livres, lorsqu’il meurt en 1606. Complétée par son neveu, qui se nommait comme lui Cesare Crispolti, cette histoire estt publiée sous ce titre : Perugia Augusta descritta, Pérouse, 1648, in-4°. Elle est rare et recherchée. Dans le recueil des lettres de Marco Antonio Bonciari, on en trouve plusieurs de Crispolti ; d’autres sont dispersées dans différents ouvrages. Crispolti a laissé divers manuscrits : 1° un livre de Poésies italiennes ; 2° des Dissertations, dont quelques-unes ont été publiées en 1628, par L. Ciambini. Pour plus de détails, on peut consulter l’Athenæum Perusinum du P. Oldoini.
Elisabetta Patrizi, La trattatisca educativa tra Rinascimento e Controriforma. L’« Idea dello scolare » di Cesare Crispolti, Macerata, Ist. Editoriali e Poligrafici, , 366 p. (ISBN978-8881474035)
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