Les genres Allenopithecus, Miopithecus, Erythrocebus et Chlorocebus ont été, par le passé, compris dans le genre Cercopithecus. Certaines espèces sont ainsi encore appelées « cercopithèque » alors qu'elles n'appartiennent plus au genre Cercopithecus.
Autrefois, on appelait également tous ces singes des « guenons », mais le nom est aujourd'hui utilisé pour désigner un singe femelle et plus particulièrement celle du chimpanzé[1],[2].
Nomenclature et étymologie
Étymologie
Le terme cercopithèque vient du grec ancienκερκοπίθηκος, via le latin cercopithecus, qui signifie singe à grande queue. Le mot apparaît dans la langue française au milieu du XVIe siècle sous la forme cercopitheces, qui devient cercopiteques en 1564[1].
Définition du terme
Le mot « Cercopithèque » est absent des dictionnaires de français anciens[3].
Le dictionnaire français Larousse définit le cercopithèque de façon plus précise : géographiquement comme étant « de l'Ancien Monde » et morphologiquement comme ayant une « queue non prenante », « des abajoues » et des « callosités fessières » [6].
Trésor de la langue française informatisé (TLFi), tout en conservant la définition de singe « caractérisé par une longue queue », donne une définition différente en présentant le cercopithèque comme un « singe catarhinien» et en précisant qu'il sert « de type aux cercopithécidés ». Il cerne aussi son habitat : « les forêts d'Afrique centrale et méridionale » [1].
Noms vernaculaires et noms scientifiques correspondants
Liste alphabétique des noms vulgaires ou des noms vernaculaires attestés[7] en français. Note : certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, les noms scientifiques sont peut-être des synonymes de taxons actuels.
Dans l'émission radiophonique Les Grosses Têtes, en 1982, le singe cercopithèque faisait l'objet d'une séquence humoristique, devenue célèbre, orchestrée par Gérard Jugnot et Jean Yanne, s'émerveillant de la particularité des attributs génitaux de l'animal... et fantasmant sur l'utilité de ce dernier pour représenter la nation française. Ce jour-là[15], Philippe Bouvard soumettait aux sociétaires, la question suivante : pourquoi le singe cercopithèque est appelé 14 Juillet par les sexologues. La réponse étant que son sexe dispose de deux testicules bleus, surmontés d'une verge blanche, cachant un gland rouge[réf. souhaitée] (La description s'applique en réalité à un autre Cercopithéciné, le singe vert).