Le Centre de recherche et d'information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM) est une association dont le but est d'informer sur les effets des champs électromagnétiques sur les biens et les personnes.
Fondation et organisation
Les membres fondateurs sont Michèle Rivasi, Madeleine Madore, Catherine Gouhier, Pierre le Ruz, Roger Santini et Maxence Layet.
Le bureau est composé de cinq membres :
Présidente : Catherine Gouhier, diplômée de mathématiques de la Faculté des sciences de Nantes. Retraitée active, elle réalise depuis 20 ans des mesures de champ électromagnétique dans les habitations, les entreprises, les administrations, les lieux publics et les bâtiments d’élevages.
Président d'honneur : Pierre le Ruz, docteur en physiologie animale, expert européen en nuisances électromagnétiques et en radioprotection. Auteur de livres et publications sur les effets biologiques des radiations non-ionisantes. Fondateur du CEPEM (Centre d’étude en protection électromagnétique). Directeur scientifique de l’ABPE-Recherche (Association biologie prospective environnement).
Vice-président : Pascal Peuchemaur, professionnel de la santé et de la sécurité au travail, enseignant le management de prévention à l'université.
Trésorière : Myriam Hervé, ancienne responsable administratif et technique (2008-2017). Technicienne mesureur.
Secrétaire générale : membre actif.
Les revenus proviennent principalement des adhésions et des dons de ses membres. Elle propose aussi de réaliser des mesures de champs électromagnétiques, afin de les comparer à celles avancées par les opérateurs mobiles[1]. Les bénévoles peuvent aussi animer des conférences.
Objectifs
L'objectif de la structure est d'apporter une information indépendante de l'industrie et de l'administration quant à la protection des populations en matière de champs électromagnétiques artificiels, c’est-à-dire :
informer de façon claire et objective sur les effets des champs électromagnétiques dans l’environnement ambiant ;
proposer des solutions en faveur de la protection des populations visant à minimiser les doses de rayonnement ;
constituer un contre-pouvoir indépendant des intérêts industriels et commerciaux.
Principaux sujets d'actions
Téléphonie mobile
La structure considère les normes internationales d’exposition aux champs électromagnétiques de la téléphonie mobile, issues de recommandations d’organismes internationaux tels que l’OMS, comme trop peu exigeantes. Elle considère que dans le cadre de la gestion des risques, il faut se référer aux recommandations scientifique les plus faibles (0,6 V/m)
Wi-Fi
Elle s’inquiète aussi du Wi-Fi considérant qu’en mode Wi-Fi, le terminal émet des ondes pulsées à 2 450 MHz, la fréquence optimum pour agiter les molécules d'eau - c'est-à-dire exactement celle utilisée par un four à micro-ondes"[2]. La technologie utilisée par de plus en plus de terminaux divers participe à augmenter le niveau d'exposition global.
Lampes basse consommation
Elle alerte aussi sur les champs électromagnétiques des lampes fluorescentes (ou basses consommation). La structure « déconseille de les utiliser sur les lampes de bureau et les lampes de chevet et partout où les lampes sont le plus souvent à moins d'un mètre des personnes »[3].
Critiques
L'activité et les conclusions de la structure font l'objet de critiques[4],[5] venant en écho aux controverses relatives à la sensibilité électromagnétique, alors que la communauté scientifique s'accorde sur un constat d'innocuité[6],[7],[8].
↑Jérôme Bellayer, Électrosensibles : vivons-nous les prémices d'une catastrophe sanitaire ?, Sophia-Antipolis, Une chandelle dans les ténèbres, , 78 p. (ISBN978-2-37246-021-7)
↑Le Dréan (Biologiste, Institut de Recherche sur la Santé, l’Environnement et le Travail (Inserm), enseignant-chercheur à l'Université de Rennes 1), « Ondes électromagnétiques, télécommunication et santé », sur Youtube, (consulté le )