Le canard de Bourbourg doit son nom à la ville de Bourbourg, près de Dunkerque, où se tenait l'un des marchés agricoles les plus importants de la région[2]. Cette race s'est développée dans la seconde moitié du XIXe siècle à partir du canard de Merchtem (belge) et du canard d'Aylesbury (anglais)[3] et son standard a été homologué en 1924[4]. Il est plus grand que le canard d'Estaires, lui aussi originaire du Nord. Le canard de Bourbourg a connu un vif succès comme canard de viande dans sa région d'origine (Nord et Pas-de-Calais), grâce à sa chair délicate, mais a failli disparaître à cause de l'élevage intensif qui a privilégié d'autres races dès les années 1950. Grâce à la ténacité de plusieurs éleveurs, ses effectifs remontent désormais[1].
Description
Ce canard blanc de type fermier possède un corps massif, large et presque horizontal. Son bec est blanc rosé ; ses tarses, blanc orangé[5]. Adulte, il peut dépasser 3 kg[6],[7]. Son baguage est de 18 mm de diamètre[8].
Les œufs de la cane ont une masse d'environ 70 g, avec une coquille blanche. Elle pond plus d'une cinquantaine d'œufs par an[7].