Pendant la Seconde Guerre mondiale, le camp du Ruchard sert de camp d'internement français pour les ressortissants des « puissances ennemies ». En réalité, ce sont surtout les personnes ayant fui le fascisme qui y sont internées, dont beaucoup de Juifs. Si le camp renferme 280 internés en , il en compte plus de 1400 en [1].
Le camp est évacué après la signature de l'armistice de . Une division d’infanterie allemande s'y installe et des prisonniers français et alliés, dont des tirailleurs sénégalais et maghrébins, y sont alors internés. C'est aussi en ce lieu que des résistants sont fusillés. Le , cinq jeunes communistes de la région et trois résistants d'autres départements sont exécutés. Le , sept membres des Francs-tireurs et partisans y sont également fusillés[1].
En tant que centre mobilisateur (CM 32), il a servi de support et de terrain de manœuvre au 32e régiment d'infanterie (de réserve), puis au 32e régiment de commandement divisionnaire à partir de 1973 et jusqu'à sa dissolution en 1991.
Il a également servi de camp d'entraînement et de champ de tir à l'École d'application du train (Tours). Il a aussi été utilisé par l'École de spécialisation du matériel de l'Armée de terre (Châteauroux-La Martinerie) lors des épreuves pour certains de ses pelotons d'élèves gradés.