Y sont concentrés dans des conditions difficiles des milliers de réfugiés espagnols fuyant la guerre civile d'Espagne, dont les autorités et la communauté espagnole oranaise se méfient[1],[2],[3]. À la déclaration de guerre, il est proposé aux 5 000 Espagnols de s’engager dans la Légion étrangère, ce qu’ils refusent majoritairement. Ils sont alors recrutés de force dans le 8e groupement de travailleurs étrangers, comptant douze compagnies (CTE), comptant chacune 250 hommes[4].
Un camp d'internement pendant la Seconde Guerre mondiale
Les conditions s'y aggravent encore sous le régime de Vichy qui y interne des opposants politiques[5].
Un camp de détention pendant la Guerre d'Algérie
Par la suite, durant la guerre d'Algérie, les autorités françaises internent les indépendantistes algériens, entre 1954 et 1962, dans des conditions épouvantables[6].
↑Miguel López, Casbah d'oubli : l'exil des réfugiés politiques espagnols en Algérie (1939-1962), Paris, L'Harmattan, coll. « Graveurs de mémoire », , 259 p. (ISBN978-2-7475-7138-8, lire en ligne)
↑Evelyn Mesquida (trad. de l'espagnol par Serge Utgé-Royo, préf. Jorge Semprún, postface général Michel Roquejeoffre), La Nueve, 24 août 1944 : ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Paris, Cherche midi, coll. « Documents », , 373 p. (ISBN978-2-7491-2046-1), p. 47