Yoko revient d'un séjour à Taïwan. La jeune femme visite une librairie à Jimbocho, le quartier des bouquinistes de Tokyo. C'est Hajime qui dirige la boutique. Ce garçon silencieux enregistre le bruit des trains qui traversent la ville. Après le divorce de ses parents, Yoko avait été élevée par son oncle devenu aveugle, à Yubari, dans l'île d'Hokkaido, au nord du pays. Aujourd'hui, elle reprend contact avec son vrai père et sa nouvelle épouse. Yoko fait une recherche sur le compositeur taïwanais Jiang Wen-Ye(en), qui travailla un certain temps au Japon. Hajime aide Yoko dans ses travaux. Ils s'entendent bien et fréquentent ensemble les nombreux cafés de Tokyo… C'est la fête d’Obon, Yoko est de retour chez son père. Elle lui annonce qu'elle est enceinte d'un Taïwanais et qu'elle souhaite garder l'enfant pour l'élever seule. Son père et sa belle-mère semblent inquiets…
Nicolas Bézard, « Trois temps de la jeunesse (Goodbye South, Goodbye, Millennium Mambo et Café Lumière) », dans Antony Fiant et David Vasse (dir.), Le cinéma de Hou Hsiao-hsien : Espaces, temps, sons, Presses universitaires de Rennes, (ISBN9782753561595), p. 73-86
Mathias Lavin, « Le plan prolongé dans Café Lumière et Le Voyage du ballon rouge », dans Antony Fiant et David Vasse (dir.), Le cinéma de Hou Hsiao-hsien : Espaces, temps, sons, Presses universitaires de Rennes, (ISBN9782753561595), p. 87-97
Benjamin Thomas, « Prendre Tokyo par le train : Café Lumière ou les Tokyo de Hou Hsiao-hsien », dans Antony Fiant et David Vasse (dir.), Le cinéma de Hou Hsiao-hsien : Espaces, temps, sons, Presses universitaires de Rennes, (ISBN9782753561595), p. 35-45
Véronique Campan, « Sur quelques notes de piano. L’œuvre en ruines dans Café Lumière de Hou Hsiao-hsien », dans Pierre-Henry Frangne, Antony Fiant et Gilles Mouëllic (dir.), Les œuvres d’art dans le cinéma de fiction, Presses universitaires de Rennes,, (ISBN978-2-7535-3261-8), p. 247-260