Le cabaret de Paul-Niquet était un établissement situé près des halles de Paris[1].
Situation
Ce cabaret était situé 26 rue aux Fers à Paris.
Présentation
Ce cabaret, décrit comme un bouge, fut tenu par Paul-Niquet de 1830 à 1853[2]. Il était connu du monde entier et, lorsque le roman d'Eugène Sue Les Mystères de Paris met les tapis-francs (bouges où se réunissent les bandits) à la mode, c'est à qui irait visiter celui-là, au risque de s'y trouver en bien mauvaise compagnie.
Dans son ouvrage Portraits pittoresques de Paris, Charles Virmaître le décrit comme étant « ignoble, pénible et répugnant »[2].
Toutefois la clientèle du cabaret Paul-Niquet n'était pas composé exclusivement de malfaiteurs ; on y croisait en particulier des chiffonniers et des rôdeurs.
Gérard de Nerval raconte une soirée dans ce cabaret, dans le chapitre XV de Nuits d'Octobre publié en 1852[3].
Alexandre Privat d'Anglemont décrit cet endroit dans Les oiseaux de nuit paru en 1854[4],[1].
Notes et références