Lors de son passage au périhélie la comète devient si brillante qu'il est possible de l'observer en plein jour à 3 degrés du Soleil[1],[2],[3]. Son noyau se brise en cinq morceaux.
En octobre, sa queue s'étend sur environ 30°. Elle reste visible à l'œil nu jusqu'au mois de mars 1883. La dernière observation avec un télescope est faite par Benjamin Apthorp Gould le 1er juin[4].
L'astronome belgo-brésilien Louis Cruls réalise des études spectrales de la comète pour lesquelles il obtient en 1882 le prix Valz de l'Académie française des Sciences.
L'étude de la comète montre qu'elle appartient au groupe de Kreutz et qu'elle est probablement issue de la fragmentation d'une comète plus grande observée en 1106 (X/1106 C1), au même titre que la comète Ikeya-Seki qui est passée au plus près du Soleil en 1965.
Galerie
Comète de Finlay photographiée par David Gill au Cape of Good Hope Royal Observatory - Le Cap en 1882 (voir en ligne) : Archives avec des notes
Notes et références
↑Camille Flammarion, « Nouvelles de la Science - Variétés La nouvelle comète », L'Astronomie, vol. 1, , p. 308-314 (lire en ligne)
↑Camille Flammarion, « Nouvelles de la Science - Variétés - La grande comète », L'Astronomie, vol. 1, , p. 321-332 (lire en ligne)
↑Camille Flammarion, « Nouvelles de la Science - Variétés - La grande comète », L'Astronomie, vol. 1, , p. 386-394 (lire en ligne)
↑Ephémérides de la comète par Heinrich Kreutz où l'observation de Gould est mentionnée (en) Heinrich Kreutz, « Ephemeris of the Great Comet, b 1882 », The Observatory, vol. 6, , p. 311-311 (lire en ligne)