Il est fabriqué selon les principes du béret traditionnel d’origine béarnaise : tricotage en laine, feutrage, teinture, grattage et finitions, pose de l’insigne, le cor de chasse emblème des Chasseurs. Il se caractérise, comme la plupart des bérets militaires, par un temps de feutrage très long, ce qui lui confère une grande solidité et son imperméabilité. Son grand diamètre, environ 30 cm, lui permet selon la tradition de protéger son porteur de la tête aux pieds. Traditionnellement noir, il est blanc pour les tenues d’hiver. Il est porté incliné sur la gauche, l’insigne étant du côté droit. Cet insigne diffère selon l'arme d'appartenance (corps de chasse pour les chasseurs alpins, etc).
Historique
Le béret est adopté en 1889 comme coiffe des chasseurs, qu'ils soient à pied ou alpins, par le ministère de la Guerre[1]. La « tarte », comme tous les chasseurs l'appellent, devient vite l'emblème des chasseurs alpins, suffisamment grande pour protéger les pieds[réf. nécessaire] lors des longues gardes en montagnes, elle protège aussi du soleil. Lors de la Première Guerre mondiale, les chasseurs abandonneront même le casque réglementaire pour porter leur emblème, la tarte, durant les combats.
Peu à peu, le béret est adopté par d’autres armes, d’abord en France, puis à l’étranger, dans un format plus réduit, et se distinguant par des couleurs différentes, la tarte restant l’apanage des troupes de montagne. Il n'y a pas que les chasseurs de spécialité alpine qui portent la tarte. Les cavaliers, comme les artilleurs des régiments faisant partie de la Brigade d'Infanterie de Montagne la portent aussi. Auparavant les fantassins des Régiments d'Infanterie Alpine (RIA), et les sapeurs affectés à la 27e D.A portaient la tarte. Les légionnaires du Régiment de Génie affecté à la 27e BIM devraient porter la tarte puisque troupes de montagne.
Un groupe de chasseurs alpins en 1897, 14e bataillon.