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Bushi et samouraïs sont souvent confondus mais ils correspondent à des périodes et à des fonctions différentes.
Les bushi étaient des cavaliers en armure dont l'arme principale était le yumi (arc). Ils étaient chargés de la protection des clans familiaux appelés uji. C'est cette proximité avec la noblesse qui est à l'origine de leur nom de « guerrier gentilhomme ».
Sous l'ère Heian, une scission s'opère entre la noblesse à part entière, la très raffinée aristocratie impériale (kuge) et la classe des bushi (mi-guerrière, mi-noble et surtout moins raffinée).
En 1156, les trois principaux bushidan(武士団?, « clans guerriers »), Fujiwara, Taira et Minamoto, s'affrontent lors de la rébellion de Hōgen pour succéder au pouvoir à la noblesse impériale, contrainte de se retirer en province.
Les bushi les plus riches sont nommés daimyos. Ils sont entourés d'une troupe de guerriers serviteurs reconnaissables au fait qu'ils portent deux sabres (daisho). Ces guerriers serviteurs accompagnaient les daimyos lors des résidences alternées obligatoires (sankin-kotai) à la cour du shogun.
Le mot « samurai » provient du verbe saburau qui signifie « servir » ou « rester à côté de », lorsqu'il s'agit d'une personne importante. Le substantif du verbe saburau est saburai qui est devenu « samurai » vers le XVIe siècle. Depuis cette époque, le terme « samurai » est utilisé pour nommer les différents types de guerriers appliquant le code bushidō.
Le bushi se distingue donc du samouraï par le fait que ce dernier a un lien de subordination plus marqué envers celui qu'il protège. Le samouraï appartient à une classe supérieure de guerriers, en tant que garde de la cour impériale et de la haute noblesse.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Collectif, Dictionnaire historique du Japon, Paris, Éditions Maisonneuve et Larose, , 2993 p. (ISBN2-7068-1633-3).