Walther Hesse, alors assistant du professeur Robert Koch, était confronté à la liquéfaction de ses milieux de culture. Au cours d'un pique-nique, il demande à son épouse Fanny Hesse, qui travaillait également avec Koch, comment elle conservait la solidité de ses puddings et gelées malgré la chaleur. Elle lui répond qu'elle a découvert l'agar-agar par un ancien voisin ayant voyagé en Indonésie et à Java[3],[4]. L'utilisation de cette découverte par Koch lui permet de cultiver la bactérie à l'origine de la tuberculose.
Les premiers milieux de culture sont posés dans des assiettes. En 1886, Julius Richard Petri devient à son tour assistant de Koch et découvre cette technique[5]. Il améliore cette solution en utilisant une boîte en verre, avec un couvercle transparent[6] et en ajustant la solution de gélose.
La taille se standardise peu à peu. À partir des années 1960, des boîtes en plastique remplacent peu à peu le verre. D'autres milieux de culture sont proposés selon les usages.
Anecdote
Ayant oublié une boîte de Petri dans son laboratoire durant ses vacances, Alexander Fleming découvrit à son retour qu’une moisissure avait empêché la croissance de ses cultures de staphylocoques. Il baptisa simplement pénicilline cette souche particulière de Penicillium notatum qui allait bouleverser la thérapeutique des maladies infectieuses[7].
↑Lansing M. Prescott, John P. Harley, Donald A. Klein, Claire-Michèle Bacq-Calberg et Jean Dusart, Microbiologie, p. 109, De Boeck Université, 2003, 1164 p. (ISBN2804142566).
↑(en) Wolfgang Hesse, « Walther and Angelina Hesse-Early Contributors to Bacteriology », American Society of Microbiology, vol. 58, no 8, (lire en ligne [PDF]).
↑(en) Catharine M. C. Haines, International Women in Science : A Biographical Dictionary to 1950, ABC-CLIO, , 383 p. (ISBN978-1-57607-090-1, lire en ligne).