En 1957, 40 jeunes soldats canadiens sont envoyés au Nevada pour servir de cobayes humains. Ils seront exposés à des explosions nucléaires quatre fois plus puissantes que celle d'Hiroshima, et cela à moins de 1 000 mètres. Ces hommes seront victimes de radiations et certains de leurs enfants naîtront avec des malformations[3]. Bombes à retardement révèle une page sombre de l'histoire militaire au Canada. Basé sur des films d'archives inédits, ce film fait revivre l'expérience des soldats qui sont suivis 50 ans plus tard dans leur quête de justice auprès du gouvernement canadien.
Idée originale : Pierre Brisson et Véronique Morin
Narration : Vlasta Vrana et Réal Bossé
Direction de la photographie : Steeve Desrosiers, Douglas Munro, c.s.c. et Jean-François Perreault
Montage image : Éric Ruel
Montage sonore : Louis Dupire et Eric Ruel
Mixage sonore : Jean-Paul Vialard, ONF
Scénario : Guylaine Maroist
Recherche : Pierre Brisson, Guylaine Maroist et Véronique Morin
Recherche visuelle : Ginette Beauchemin et Éric Ruel
Réception
Le documentaire est favorablement accueilli par la Presse. Il est sélectionné aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal, aux Rendez-vous du cinéma québécois et aux Palm Beach International Film Festival[4]. Il reçoit le Ruban d'or (le Gold Ribbon Award) dans la catégorie du meilleur documentaire de l’année, décerné par l’Association des télédiffuseurs canadiens[5] en plus du Grand Prix du jury pour le meilleur documentaire au Festival du film indépendant de New-York[6].
Pour le journaliste Hugo de Grandpré, il s'agit d'« un témoignage percutant » du vétéran Robert Anderson[7]. Alex Strachan de la Gazette écrit « Maroist et Ruel racontent l'histoire des vétéran avec un respect et une retenue admirables[trad 1] ». Pour lui, il est difficile de regarder le film sans éprouver de l'empathie, sinon de la colère[8].