C'est la première machine opérationnelle à utiliser le roulement de roues ferroviaires sur rails saillants (la norme de l'époque étant l'épaulement des voies et non des roues). Une chambre aménagée autour de la cheminée permettait le préchauffage de l'eau d'alimentation.
La locomotive a été essayée avec succès le et tira son premier train de charbon le . Elle pouvait tirer un train de 30 tonnes de charbon à plus de 6 km/h sur une rampe de 1/450 (environ 0,02 %)[2]. Ces performances décevantes étaient dues à la conception de la chaudière à tube-foyer simple pour laquelle George Stephenson avait négligé la réinjection de la vapeur dans la cheminée.
Caractéristiques
longueur de la chaudière : 2.438 m
diamètre de la chaudière : 0.864 m
diamètre du tube-foyer : 0.508 m
Après une année d'exploitation la Blücher a dû faire l'objet d'améliorations. Deux locomotives étaient en exploitation fin 1814. Deux locomotives supplémentaires ont été construites en 1815 avec entraînement direct sur les roues par maneton[3]. Si la Blücher d'origine avait des roues couplées par engrenage, ces modèles essayaient avec succès le couplage des roues par chaîne sans fin. Il faudra attendre la fin des années 1820 pour voir apparaître les bielles d'accouplement[4] représentées sur l'illustration.
Une carte des houillères non datée montre une représentation artistique d'une locomotive similaire mais avec 6 roues[5].
Notes et références
↑ligne reliant les houillères de Killingworth (ou West Moor) à Wallsend sur la Tyne.
↑Nicholas Wood, 1825, A Practical Treatise on Rail-roads