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Ouvrages
Olivier Masclet, La gauche et les cités : Enquête sur un rendez-vous manqué, Paris, La Dispute,
À travers une enquête de terrain dans la cité du Luth, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), l’auteur tente de comprendre « pourquoi la gauche, en l’occurrence la gauche municipale », engagée dans une politique sécuritaire, « n’a pas su ou n’a pas pu reconnaître politiquement les enfants d’immigrés », favorisant ainsi leur stigmatisation.
Évelyne Ribert, Liberté, égalité, carte d’identité : Les jeunes issus de l’immigration et l’appartenance nationale, Paris, La Découverte,
Prenant comme point de départ la loi du 24 mars 2005, qui rend de nouveau obligatoire l’apprentissage de La Marseillaise à l’école, Évelyne Ribert analyse comment se construit et se vit le sentiment d’appartenance nationale des jeunes issus de l’immigration.
Réédition d’un ouvrage paru pour la première fois en 1991, dans lequel le sociologue, disparu en 1998, étudie l’expérience migratoire et décrit les conditions de vie des travailleurs regroupés dans des foyers.
À travers l’examen de « questions » faisant débat – violence des quartiers, sécurité, laïcité, racisme, discriminations, etc. – des chercheurs mettent en évidence la faillite du modèle républicain d’intégration.
Sadri Khiari, Pour une politique de la racaille : Immigré-e-s, indigènes et jeunes de banlieues, Paris, Textuel,
S’inspirant notamment des travaux de Frantz Fanon, l’auteur analyse les discriminations qui frappent les populations immigrées et tente de définir les lignes de force d’un mouvement autonome des jeunes de banlieue, qu’il appelle de ses vœux.
Du printemps 2003 à l’été 2005, la diplomate palestinienne, le militant anticolonialiste israélien et le journaliste français ont parcouru plus d’une vingtaine de villes et quartiers dits « sensibles », pour débattre avec les jeunes de la situation en Palestine-Israël et en France, et « contribuer à faire tomber tous les murs ».
Abdellali Hajjat, Immigration postcoloniale et mémoire, Paris, L’Harmattan,
L’auteur entreprend de démonter le dogme de l’intégration républicaine et réfléchit sur les conditions de transmission d’une mémoire collective de l’immigration qui permette de sortir du cadre des rapports de domination, afin d’œuvrer à la pleine reconnaissance des « enfants de la colonisation » comme nos stricts égaux.
Younès Amrani et Stéphane Beaud, Pays de malheur ! Un jeune de cité écrit à un sociologue, Paris, La Découverte, 2005 (rééd.)
Fruit d’une longue correspondance entre le sociologue et un habitant d’une cité de la banlieue lyonnaise, engagé comme emploi-jeune à la bibliothèque municipale, ce livre fait valeur de document vivant sur la condition des jeunes des quartiers populaires.
Karim Bourtel et Dominique Vidal, Le mal-être arabe. Enfants de la colonisation, Marseille, Agone,
Un travail d’enquête consacré à la situation des jeunes arabes de l’Hexagone, qui s’appuie sur de multiples témoignages et sur une analyse critique du traitement de la question immigrée par la communauté nationale.
Abdelmalek Sayad, La double absence : Des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré, Paris, Liber,
La synthèse de vingt années de recherches sur les conditions sociales et économique de l’émigration-immigration.
F. Constant, Le multiculturalisme, Paris, Flammarion, coll. « Dominos »,
M. Khellil, Sociologie de l'intégration, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? »,
R. Castel, Les métamorphoses de la question sociale, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1995 (rééd.)
L. Coser, Les fonctions du conflit social (1956 et 1967), Paris, PUF, coll. « Sociologies »,
Ph. Dewitte (dir.), Immigration et intégration, l'état des savoirs, Paris, La Découverte,
V. Munoz-Dardé, La justice sociale : Le libéralisme égalitaire de John Rawls, Paris, Nathan, coll. « 128 »,
S. Paugam, La disqualification sociale, Paris, PUF,
S. Paugam (dir.), L'exclusion, l'état des savoirs, Paris, La Découverte,