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Onze autres beys non nommés (« nomenclature incertaine »).
Chaban-ez-Zenagui, ou Shaaban bey, tué devant Oran (Hégire 1098 - 1686/1687[2]).
Mustapha Bouchelaghem, ou Mustafa al-Mesrati, transfère le siège du beylik de Mazouna à Mascara avant de reconquérir Oran de 1708 à 1732 et en faire sa capitale. Il se retire finalement à Mostaganem où il meurt en 1737[3].
À Mascara
Ioussef, ou Youcef, fils du précédent, bey pendant un an, s'enfuit à Tlemcen où il meurt en 1738.
Mustapha el Hamar, dote Mascara de remparts en 1748.
Gaïd, frère du précédent, craignant les manigances des enfants de Bou-Chelagram, se réfugie en 1751 près des Espagnols d'Oran.
Mohammed el Adjami, mort assassiné en 1752, après 9 mois de gouvernement, d'où son surnom de Bey el Djedda.
Osman, gouverne 19 ans et meurt en 1771.
Hassan bey, gouverne 3 ans, s'enfuit à Oran, puis à Constantinople, et enfin au Caire.
Ibrahim, de Miliana, bey de 1774 à 1783. Lors du débarquement d'O'Reilly contre Alger en 1775, son khalifa Mohammed, à la tête de 10000 combattants de la province, s'illustra vaillamment.
Hadji Krelit le Turc, mort en 1784.
Mohamed el-Kebir, ou Muhammad bey El Kebir, auparavant khalifa d'Ibrahim, puis de Hadji Krelit, nommé bey en 1784, premier bey d'Oran où il s'installe en 1792 après le départ des Espagnols, mort en 1799.
À Oran
Osman, surnommé le Borgne, plus jeune fils du précédent, exilé à Blida, puis nommé bey de Constantine.
Mustapha el Manzali, doit faire face à la révolte Derkaoua menée par Ben Chérif, destitué.
Mohammed Mekalich, fils de Mohammed el Kebir, mate la révolte derkaoua, puis les Beni Amer révoltés, étranglé sur ordre du Dey Ahmed Pacha.
Mustapha el Manzali, à nouveau, pour une courte période.
Mohammed bou Kabous, ou el-Requiq, frère de Mohammed el Kebir, se met en révolte contre le Dey, torturé et décapité, surnommé le bey écorché.
Ali Cara Bargli le turc, gendre de Mohammed el Kebir, bey pendant 5 ans, étranglé par ordre du Dey près de Miliana en portant le tribut
Hassan, gendre de Bou Kabous, bat une conjuration de la tribu des Hachem et de l'aîné Tedjeni de la confrérie Tedjanïa, dernier bey d'Oran, mort à La Mecque.
Kheireddine, provenant de Tunis, il est installé par les troupes françaises après la reddition de Hassan.
Références
Note : Cette liste provient de Walsin Esterhazy, De la domination turque dans l'ancienne régence d'Alger (Paris, 1840) à partir de la page 163 : Beys de la province d'Oran ; Lire en ligne
↑Charles -André Julien, Histoire de l'Afrique du Nord : Des origines à 1830, Grande Bibliothèque Payot, (ISBN2-228-88789-7), p. 677
↑Si Abdelkader el Mecherfi, L'agrément du lecteur..., 1765 (publié et traduit dans « Revue africaine 1924 », p.245, Lire en ligne)
↑Walsin Esterhazy, De la domination turque dans l'ancienne régence d'Alger, Paris, Charles Gosselin, , 338 p. (ISBN9780483833005, lire en ligne), p. 169-175