Un temps confondu avec la poire Cumberland de Van Mons[1].
Origine
Sorti d'un semis de pépins de Duchesse d'Angoulême, de Gros-Blanquet et de Doyenné[2].
M. Bougault a obtenu ce fruit en 1844, en France, à Millepieds, près de Cholet et d'Angers[3].
Arbre
Rameaux moyens, courts, un peu arqués, chamois clair.
Yeux moyens, allongés, aigus, écartés du rameau.
Culture : cet arbre greffé sur cognassier en forme naine est assez vigoureux et fertile ; sur franc, soumis à un pincement régulier et à une taille longue, planté en sol riche au nord est ou au sud est, il produit sans s'épuiser.
Variété appréciée par l'amateur, peu sujette à la tavelure, mériterait d'être étudiée en culture intensive où la finesse de sa chair et son goût exquis seraient vite appréciés du public.
Gros, turbiné obtus et ventru, il est aussi large que haut.
Épiderme : lisse, jaune doré, faiblement lavé de carmin du côté du soleil, pointillé de roux, parsemé de quelques taches fauves, formant plaque dans la cavité de l'œil.
Pédicelle : un peu court ou moyen, très gros, charnu et renflé, continuant obliquement le fruit.
Œil : grand, ouvert, inséré dans une dépression très peu profonde et largement évasée.
Les produits de cette très bonne variété, délicate, n'ont pas été destinés à la grande production, mais sont les meilleurs pour le verger d'amateur[5].