M. Madiot, directeur de la pépinière départementale du Rhône envoya au Jardin des Plantes de Paris des greffes sans nom de ce fruit provenant d'un arbre très âgé non greffé, situé dans le bourg d'Apremont dans la Haute-Saône. Vers 1758, ces greffes donnèrent des fruits qui furent jugés très bons, et l'arbre fut dédié à Bosc, ancien directeur de ce jardin et pomologiste distingué, qui en 1793 avait sauvé de la destruction l'ancienne école des arbres fruitiers des Chartreux, et réuni la collection des vignes du Luxembourg[1].
Ces poires ont même impressionné l'Empereur Alexandre 1er, il a donc décidé d'en faire une variété royale : dans de nombreux pays cette poire est en effet uniquement connue sous le nom de Kaiser Alexander.
Description
Le fruit est assez volumineux et assez allongé.
La peau est jaune (d'ocre ou grisâtre).
La chair est blanche, douce et juteuse.
Sa maturité est à mi-octobre et elle se conserve bien.
C'est une poire à couteau ou à cuire.
Culture
Pyrus communis 'Bosc' est un arbre peu vigoureux mais productif.
Bosc est le pollinisateur idéal de Williams, qui lui-même pollinise bien Bosc. Elle se greffe bien sur Pyrus calleryana.
Nutrition
La plupart des poires sont une bonne source de fibres alimentaires.
Une poire de taille moyenne peut fournir six grammes de fibres. Les poires sont également une source de vitamine C et ne contiennent que 100 calories par fruit.
De plus, les poires sont exemptes de sodium, gras et cholestérol[2].
Voir aussi
Bibliographie
De Liron d'Airoles[3], Les poiriers les plus précieux.
Barthélemy Charles Joseph Dumortier et M. W. Brown, Pomone Tournaisienne : Société Royale D'Horticulture et d'Agriculture de Tournay, Tournai, Casterman (Vve H.), , 251 p. (lire en ligne), p. 1-251
Société pomologique de France, Le verger français, catalogue descriptif des fruits adoptés par le congrès pomologique, tome 1[4], impr. B.Arnaud, Lyon-Paris, 1947, 576 pp., avec schémas et photos en N&B, tome 2[5], Extraits inédits[6].
Masseron et Trillot au CTIFL, Le Poirier, (1993), 224 pages.