Né dans une famille de la bonne bourgeoisie gasconne, il est le fils de Pierre Descamps (1714-1787), médecin et avocat, syndic de la ville de Lectoure et de Françoise Labatut. Il est le petit-fils du docteur Guillaume Descamps (1680-1758), conseiller du roi, maire de Lectoure de nombreuses années. La famille Descamps est originaire de Dunes en Brulhois où est né le grand-père de Bernard Descamps, Guillaume[1].
Bernard Descamps est décrété d'arrestation le 3 octobre après le rapport d'Amar, prononcé au nom du Comité de Sûreté générale, pour avoir protesté contre les journées du 31 mai et du 2 juin[6]. Il est libéré et réintègre son poste à la Convention le 18 frimaire an III (8 décembre 1794).
Il épousa Sophie Reynard de Longpré, de la petite noblesse d'épée d'Auvillars, et eut d'elle deux enfants : Emile Descamps, qui ne se maria pas et mourut jeune, et Justin, qui épousa Lucinde de Mallac, d'où deux enfants : Pétronille-Eudoxie Descamps, qui épousa Hyppolite Aubian, de Mirande, et Albert Descamps, qui fut maire de Lectoure, conseiller général, député, et père de Nady Donnodevie-Descamps.
Les archives de la famille Descamps sont conservées aux Archives départementales, à Auch (série 45 J).
Publications
Bernard Descamps, Opinion de Bernard Descamps, ou le Cri de la vérité et de la justice dans la décision à prononcer sur l'affaire de Capet, Paris, Convention nationale, s. d., 39 p. (BNF30328304)
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 33.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 43.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 73.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 533.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 3 octobre 1793, p. 521.
↑ a et bAlphonse de Beauchamp, Biographie moderne, ou, Galerie historique, civile, militaire, politique et judiciaire, Paris, Alexis Eymery et Delaunay, 1816, tome I, p. 366.
↑Jeanne Grall, Girondins et Montagnards : les dessous d'une insurrection, 1793, Ouest-France, 1989, 213 pages, p. 176 (ISBN2737302439).
↑Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers, Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers, Imprimerie Th. Bouquet, 1979, vol. 80, p. 477.
↑Pierre Bliard, Les conventionnels régicides d'après des documents officiels et inédits, Perrin et cie, 1913, 539 pages, p. 489.