Neuf ans ont passé depuis les retrouvailles de Jesse et Céline à Paris dans Before Sunset. Ils sont désormais mariés et parents de jumelles. Une soirée romantique en Grèce, sans leurs enfants, est l'occasion de disserter sur leur couple et leur avenir.
Linklater, Hawke et Delpy avaient toujours suggéré la possibilité d'une suite à Before Sunset, sorti en 2004. Hawke déclare en novembre 2011 qu'avec Delpy et Linklater, ils ont « beaucoup parlé pendant les six derniers mois. Nous avons tous les trois des sentiments similaires, à savoir que nous sommes prêts à retrouver les personnages. Il y a neuf ans entre les deux premiers films, et si on fait le film l'été prochain, cela fera à nouveau neuf ans, et on pense que cela serait une bonne chose à faire. Je pense que nous allons essayer et écrire le film cette année[1],[2],[3]. »
En juin 2012, Hawke confirme que la suite de Before Sunset, intitulée Before Midnight[4], serait filmée dans l'été 2012, en Grèce[5],[6]. Linklater a révélé plus tard qu'après dix semaines d'écriture du scénario, le film a été tourné en quinze jours pour moins de 3 millions de dollars[7],[8].
Le film a rapporté plus de 8 000 000 $ aux États-Unis, et plus de 12 000 000 $ à l'international[11]. En France, Before Midnight a fait 75 461 entrées[12].
Accueil critique
Comme ses prédécesseurs, Before Midnight a reçu un accueil critique unanime. L'agrégateur Rotten Tomatoes lui donne la note de 98 % basé sur 170 critiques, avec une moyenne de 8,7/10 ; le consensus du site est : « construit sur les fondations de l'habile trilogie Before de Richard Linklater, Before Midnight offre des perspectives intelligentes et magistralement interprétées sur l'amour, le mariage et l'engagement à long terme[13],[14]. »Metacritic affiche un score de 94 % sur 41 critiques, avec la mention « Universal Acclaim »[15].
Total Film écrit que « comme ses prédécesseurs – et les films de la Nouvelle Vague française d'Éric Rohmer, le dieu précurseur de ce genre de cinéma – Midnight est essentiellement un film sur des gens qui parlent. Mais lorsque le discours est bon, c'est si captivant, révélateur, spirituel et vrai que qui peut s'en plaindre ? [...] Ce chapitre plus que méritant, dépassant nos attentes, nous propose l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma, honnête, convaincante, drôle, intime et naturelle comme les premiers épisodes[16],[17]. » Le site Allmovie salue également le film, écrivant que « le trio de scénaristes ont rempli le film de longs dialogues et de conversations discursives (il n'y a que deux scènes dans les 20 première minutes) ; elles ont l'air complètement improvisées telles qu'elles sont jouées, mais sont finalement bien trop adroitement structurées pour être autre chose que le résultat d'un travail d'artistes[18],[19]. »
En France, Allociné affiche la note de 3,4 étoiles sur 5 pour les critiques de la presse et 3,5 étoiles pour les critiques des spectateurs[20].
↑« have been talking a lot in the last six months. All three of us have been having similar feelings, that we're kind of ready to revisit those characters. There's nine years between the first two movies If we made the film next summer, it would be nine years again, so we started thinking that would be a good thing to do. So we're going to try and write it this year. »
↑« Building on the first two installments in Richard Linklater's well-crafted Before trilogy, Before Midnight offers intelligent, powerfully acted perspectives on love, marriage, and long-term commitment. »
↑« As with its two predecessors—and with the films of French New Wave director Éric Rohmer, presiding deity of this kind of cinema—Midnight's essentially a film about people talking. But when the talk's this good, this absorbing and revealing and witty and true, who's going to complain? [...] more-than-worthy, expectations-exceeding chapter in one of modern cinema's finest love stories. As honest, convincing, funny, intimate and natural as its predecessors. »
↑« The screenwriting trio fill the movie with long, discursive conversations (there are only two scenes in the first 20 minutes) that feel utterly improvised when they are performed, but are far too deftly structured to be anything other than the work of consummate artists. »
↑(en) Sam Adams, Mike D'Angelo, Ignatiy Vishnevetsky, A.A. Dowd, Nick Schager et Scott MacDonald, « The best film scenes of 2013 », The A.V. Club, (consulté le )