Politologue et juriste de formation, il dispense des cours d'études supérieures sur le nationalisme, l'ethnicité et l'hégémonie américaine, ainsi que des cours de premier cycle en droit international et sur les relations entre la politique, le droit et la société[6][source insuffisante]. Il a mené des recherches et publié principalement sur les nationalités (ou ethnies) et le nationalisme en Chine ainsi que les rapports entre l’Afrique et l’Asie[7], travaillant en collaboration avec l’anthropologue Yan Hairong[8] sur ce dernier thème.
Ses avis en tant qu'expert ou ses propos dans des publications sont rapportés par divers organes, nationaux ou internationaux, de la presse écrite ou en ligne. Ses positions sur le Tibet sont jugées comme étant proches de celles de la République populaire de Chine.
Études universitaires et diplômes
1979 : MLS (Master of Library Sciences) diplôme de bibliothécaire-documentaliste en droit et sciences sociales de l'université de Californie à Los Angeles
1982 : JD (Juris Doctor) licence de droit de l'université de Californie à Los Angeles
1985 : LLM (Legum Magister) maîtrise de droit de l'université de New York
1990 : Ph.D. (Doctor of Philosophy) doctorat ès sciences politiques de l'université Columbia (New York)[6]. Le sujet de sa thèse est Retreat from Revolution. Why Communist Systems Deradicalize (University Microfilms International, Ann Arbor, Michigan, 1990, 669 p.).
De 1983 à 1985, il est avocat stagiaire, puis, de 1985 à 1991, avocat[6].
Carrière professionnelle et enseignements dispensés
À l'hiver et au printemps 1990, il est professeur assistant invité (visiting assistant professor) en sciences politiques à l'université de l'Utah, où il enseigne la politique chinoise et la politique comparée[6].
De l'automne 1990 au printemps 1991, il est professeur assistant adjoint (adjunct assistant professor) à l'université Northbridge de l'État de Californie, où il enseigne la politique américaine[6].
En 1991-1992, il est professeur assistant invité (visiting assistant professor) en politique comparée au centre d'études chinoises et américaines des universités Johns-Hopkins et de Nankin en Chine, où il enseigne : la politique comparée ; la politique, le droit et la société ; le développement politique et les rapports États-Unis-Chine[6].
De 1993 à 2000, il est professeur assistant (assistant professor) puis, à partir de 2000, professeur associé (associate professor) dans la section des sciences sociales de l'université des sciences et technologies de Hong Kong (avec un passage en 2002-2003 comme visiting fellow à l'université de Princeton, département des études de l'Asie de l'Est). Les enseignements qu'il y dispense concernent ou ont concerné : cours d'études supérieures sur le nationalisme, l'ethnicité et l'hégémonie américaine; cours de premier cycle de droit international, ainsi que sur les relations entre politique, droit la société[6].
Les recherches effectuées par Barry Sautman portent ou ont porté sur les systèmes communistes et post-communistes, la politique chinoise (en particulier à l'égard des nationalités ou ethnies), les rapports sino-africains, les rapports sino-américains, le droit international (en particulier les droits de l'homme)[6].
Avis en tant qu'expert
Ses avis en tant qu'expert de la politique chinoise en matière d'ethnies ou des rapports entre la Chine et l'Afrique ont été rapportés par divers organes, nationaux ou internationaux, de la presse écrite ou en ligne[9] (CNN[10], USA TODAY[11], Bloomberg News[12], Voice of America[13], rfienglish[14], The New Yorker[15], Global Times[16], The Manila Times[17], The Diplomat[18]), par l'agence de presse AFP[19], par divers sites web. Il a été interviewé par Radio France internationale[20], par Voice of America News[21] et a participé à l'émission Today de BBC Radio 4[22].
Opinions
Pour le sinologue australien Colin Mackerras(en), Barry Sautman est probablement le principal auteur anglophone écrivant sur le Tibet au sein de l'université hongkongaise. Ses recherches concernent plutôt le Tibet contemporain, sur lequel il projette un éclairage historique. Sa production en matière de publications est considérable. S'il ne connaît pas le tibétain et n'est pas spécialiste de la culture tibétaine, il compense toutefois ces lacunes par un sens profond de l'histoire mondiale et du droit international. Ses disciplines principales sont le droit et les sciences politiques. Ses positions sur le Tibet sont proches de celles de la Chine, dont il défend les revendications sur le Tibet aux plans historique et juridique. Comme ces positions ne sont pas au goût du jour dans les pays occidentaux, Sautman prête à controverse mais comme par ailleurs il est très bien informé et que ses recherches sont très poussées, il est souvent sollicité pour rendre compte des points de vue pro-chinois dans les rencontres axées sur le Tibet[23].
Dans son article « Colonialism, Genocide, and Tibet », paru en 2006 dans la revue Asian Ethnicity, le professeur Sautman réfute, selon Dina Duck, l'affirmation très répandue selon laquelle le Tibet subit ou a subi un génocide physique et culturel, a été colonisé par la Chine et a ses ressources exploitées par celle-ci. Il est d'avis que ces outrances de langage ont des effets négatifs quant au règlement de la question du Tibet. Il souligne les divers bénéfices, droits et avantages matériels obtenus par les Tibétains du fait de la modernisation de la région[24]. Un débat sur ce point l'a opposé à Jamyang Norbu. Cependant, pas plus Sautman que Norbu ne remettent pas en question ce qui définit le peuple tibétain comme un peuple unifié[25].
Dans « Myths of Descent, Racial Nationalism and Ethnic Minorities in the People’s Republic of China » (1997), Barry Sautman montre que les études d'anthropologues chinois sur des similarités génétiques entre les Han et les Tibétains n'ont pas de fondement et relèvent de mythes racialistes et il déconstruit notamment la thèse de Fei Xiaotong[26].
Dans « 'Demographic Annihilation' and Tibet »[27], il conteste l'allégation portée contre la Chine à partir de 1984, d'un « anéantissement démographique » des Tibétains, dont 1,2 million auraient péri. Il fait observer que la population tibétaine a plus que doublé entre 1950 et le début du XXIe siècle, évolution qui tranche nettement avec ce qui s'est passé à maintes reprises à l'époque de la colonisation occidentale. À ses yeux, l'accusation tient davantage d'une vue de l'esprit commune aux dirigeants émigrés que de la réalité[28].
De même, dans son article « Tibet and the (Mis-) Representation of Cultural Genocide », paru en 2006 dans l'ouvrage collectif Cultural Genocide and Asian State Peripheries, il soutient que la région du Tibet, loin d'être en proie au « génocide culturel » allégué par les exilés tibétains et leurs sympathisants occidentaux, est en fait confrontée à des changements culturels dus aux forces de la modernisation. Il déclare que la Chine ne cherche ni à rejeter ni à effacer la culture tibétaine. Par contre, selon lui, le gouvernement tibétain en exil tombe dans l'« ethnonationalisme » et attribue à la Chine des intentions qu'elle n'a pas à l'égard du Tibet. Expliquant les politiques suivies par la Chine au Tibet et mettant en avant statistiques et exemples, il montre que la population tibétaine est en mesure de préserver son identité[24].
Sur la question fort débattue d'une inégalité économique entre Tibétains et Han aux plans de l'emploi, du niveau de vie et du statut social, le professeur Sautman exprime ses vues dans « Tibet: Development for Whom? », écrit en collaboration avec Irene Eng en 2001[29]. Il y soutient que les disparités se constatent essentiellement entre urbains et ruraux et ne paraissent d'ordre ethnique que parce que les Han se concentrent plus fortement dans les villes que dans les campagnes[30].
Au sujet de la personne du dalaï-lama, il est, selon Colin Mackerras(en), des plus critiques. Ainsi, dans « Vegetarian Between Meals »[31], il affirme que ce dernier, tout en faisant l'apologie de la non-violence, a régulièrement soutenu les guerres livrées par ses protecteurs, les États-Unis et l'Inde[32]. L'ouvrage est qualifié de critique polémique par Robert Barnett[33].
Critiques
En 2010, Elliot Sperling écrit que Sautman a examiné la question du Tibet sous une variété d'angles : la démographie du Tibet démontre-t-elle une mortalité importante dans les premières décennies de l'Incorporation du Tibet à la République populaire de Chine et les décennies suivantes de migration chinoise ? Les préoccupations au sujet de la langue tibétaine dans la République populaire de Chine sont-elles justifiées ? Dans ses réponses, il entreprend de démontrer à quel point d'égarement ou de malveillance se trouvent les sympathies de ceux qui pourraient trouver que, parfois, l'histoire du Tibet incorporé à la République populaire de Chine a été dévastatrice et particulièrement brutale. Pour Sperling, lire ce que Sautman écrit sur le Tibet laisse souvent le sentiment au lecteur qu'il ou elle vient de rencontrer un policier sur les lieux d'une scène d'horreur, un flic attirant l'attention ailleurs avec un « circulez » et « il n'y a rien à voir »[34].
Dans l'ouvrage collectif Clichés tibétains : idées reçues sur le Toit du monde publié en 2011 sous la direction de la tibétologue Françoise Robin, le chapitre intitulé « Les forces occidentales soutiennent la résistance tibétaine » est placé sous l'exergue d'une citation tirée de l'article de Barry Sautman, « Protests in Tibet and Separatism: The Olympics and Beyond », publié dans China Left Review en 2008. En préambule, l'auteur du chapitre évoque une « thèse relayée par quelques commentateurs occidentaux d'extrême-gauche ou proches de la République populaire de Chine (RPC), qui ont affirmé que les événements tibétains étaient liés aux actions secrètes des néoconservateurs américains »[35].
Publications
Barry Sautman a publié nombre articles et d’études dans des revues à comité de lecture :
1987. The Politicized Worker Under the National Labor Relations Act, Hofstra Labor and Employment Law Journal, Vol. 5, Issue 1, Article 3, pp. 67-107
1988. The Politicized Worker under the Labor-Management Reporting and Disclosure Act, in Hofstra Labor Law and Employment Journal, Vol. 5, Issue 2, 1988, pp. 149-168
1991. Politicization, Hyperpoliticization, and Depoliticization of Chinese Education, in Comparative Education Review, Vol. 35, No. 4, pp. 669-689
1992. Sirens of the Strongman: Neo-Authoritarianism in Recent Chinese Political Theory, in The China Quarterly, No 129 (March), pp. 71-102
1994. Anti-Black Racism in Post-Mao China, in The China Quarterly, No 138 (June), pp. 413-437
1995. The Devil to Pay - The 1989 Debate and the Intellectual Origins of Yeltsin’s Soft Authoritarianism, in Communist and Post-Communist Studies, Vol. 28, Issue 1, 1995, pp. 131-151
1996. Theories of East Asian Intellectual and Behavioral Superiority and Discourses on "Race Differences", in Positions: East Asia Cultures Critique, Vol. 4, Issue 3, pp. 519-567
1997. The Tibet Question: Meeting the Bottom Lines, in Problems of post-communism, Vol. 44, Issue 3, pp. 15-24
1997. Racial Nationalism and China's External Behavior, in World Affairs, Vol. 160, Issue 2, pp. 78-95
1997. Myths of Descent, Racial Nationalism and Ethnic Minorities in the People’s Republic of China, in « The Construction of Racial Identities in China and Japan », Éditeur : Frank Dikotter. Hong Kong : Hong Kong University Press, p. 75-95
1998. Preferential Policies for Ethnic Minorities in China: The Case of Xinjiang, in Nationalism and Ethnic Politics (Special Issue: Nationalism and Ethnoregional Identities in China), Vol. 4, Issue 1-2, pp. 86-118
2005. China's Vulnerability to Ethnic Minority Separatism in Tibet, in Asian Affairs: an American Review, Vol. 31, Issue 2, pp. 87-118
2005-2006. (avec Baogang He), The Politics of the Dalai Lama's New Initiative for Autonomy, in Pacific Affairs, Vol. 78, Issue 4 (Winter 2005-2006), pp. 601-629
2008. (avec Yan Hairong), Fu Manchu in Africa: the Distorted Portrayal of China's Presence in the Continent, in South African Labour Bulletin, November, Vol. 31, Issue 5, pp. 34-38
2011. (avec Yan Hairong) The ‘Right Dissident’: Liu Xiaobo and the Nobel Peace Prize, in Positions: East Asia Cultures Critique, Vol. 19, Issue 2, pp. 581-613
2011. The Dragon's Gift: The Real Story of China in Africa, in China Journal, Vol. 66, July, pp. 221-222
2012. (avec Yan Hairong) Chasing Ghosts: Rumors and Representations of the Export of Chinese Prison Labour to Developing Countries, in China Quarterly, No 210 (June), pp. 398-418 (Abridged Chinese version, 2013 社会观察 ; full Chinese version in 李安山 & 刘海方, 中国非洲研究评论 2012 (北京: 社科文献出版社, 2013)
2012. Paved with Good Intentions: Proposals to Curb Minority Rights and their Consequences for China, in Modern China, Vol. 38, Issue 1, pp. 10-39
2013. (avec Yan Hairong) ‘The Beginning of a World Empire’? Contesting the Discourse of Chinese Copper Mining in Zambia, in Modern China, Vol. 39, Issue 2 (March), pp. 131-164
1999. Year of the Yak: the Tibet Question in Contemporary US-China Relations, in Peter H. Koehn, Joseph Y.S. Cheng (eds.), The Outlook for U.S.-China Relations Following the 1997-1998 Summits: Chinese and American Perspectives on Security, Trade, and Cultural Exchange, Chinese University Press, Hong Kong, 403 p., pp. 181-205
1999. Expanding Access to Higher Education for China's National Minorities: Policies of Preferential Admission, in Gerard A. Postiglione (ed.),China's National Minority Education Culture, Schooling, and Development, Falmer Press, New York and London, pp. 173-210
2004. Hong Kong as a Semi-Ethnocracy: 'Race,' Migration, and Citizenship in a a Globalized Region, in Agnes Ku & Pun Ngai (eds.), Remaking Citizenship in Hong Kong: Community, Nation, and the Global City, Routledge, New York, pp. 115-138
2005-2006. (avec Baogang He), Dalai Lama's New Initiative for Autonomy, in Paula Banerjee and Samir Kumar Das (eds.), Autonomy: Beyond Kant and Hermeneutics, Anthem Press, London, 2007, pp. 235-260
2006. (avec Yan Hairong), Honour and Shame? China's Africa Ties in Comparative Perspectives, in Leni Wild and David Mepham (eds.), The New Sinosphere: China in Africa, Institute of Public Policy Research, London, pp. 54-61
2008. (avec Yan Hairong), in Dorothy Grace Guerrero, Firoze Manji (eds.), China's New Role in Africa and the South : A Search for a New Perspective, Fahamu, Oxford, 2008, (ISBN9781906387266)
2012. Ethnicity in China: Politics, Policies and Consequences, in William S. Tay, Alvin Y. So (eds.), Handbook of Contemporary China, World Scientific, New Jersey ; Hong Kong
Direction
1995. Theories of East Asian Intellectual and Behavioral Superiority and the "Clash of Civilizations", in Barry Sautman (ed.), Racial Identities in East Asia, Hong Kong: Division of Social Science, Hong Kong University of Science and Technology, pp. 58-121
2006. Introduction: the Tibet Question in Contemporary Perspective (avec Yan Hairong) et 'Demographic Annihilation' and Tibet, in Barry Sautman & June Teufel Dreyer (eds.), Contemporary Tibet: Politics, Development and Society in a Disputed Region, ME Sharpe, Armonk, pp. 3-22, pp. 230-257, (ISBN0765613549)
Articles de journaux
2010. The Tibetan impasse, in South China Morning Post [Hong Kong], 11 September 2010
2010 (avec Yan Hairong) [PDF] Medal Contention, in South China Morning Post [Hong Kong], 12 0ctober 2010
2002. (avec Ellen Kneehans), The Politics of Racial Discrimination in Hong Kong, Maryland Monograph Series in Contemporary Asian Studies, No. 2-2002 (169), 83 p., (ISBN0925153850)
2006. (avec Yan Hairong), East Mountain Tiger, West Mountain Tiger: China, Africa, the West, and 'Colonialism' in Africa, Maryland Monograph Series in Contemporary Asian Studies, No. 3-2006 (186), 77 p., (ISBN1-932330-16-X et 978-1-932330-1-68)
2012. (avec Yan Hairong), The Chinese are the Worst?: Human Rights and Labor Practices in Zambian Mining, Maryland Series in Contemporary Asian Studies, 2012, 100 p., (ISBN1-932330-39-9 et 978-1932330-39-7)
Collaborations éditoriales
Fondateur de la revue Asian Ethnicity et membre de son comité de lecture.
Auteur de comptes rendus pour les revues China Quarterly, China Journal, Pacific Affairs, Asian Ethnicity, East Asia.
Co-auteur d'articles avec Irene Eng, Baogang He, Yan Hairong, Kenneth King, de monographies avec Shiu-hing Lo, Ellen Kneehans.
Co-directeur d'un ouvrage collectif avec June Teufel Dreyer.
(en) Dans China Journal, July 2006, Issue 56, p. 213, compte rendu par Mark Stevenson de Contemporary Tibet: Politics, Development, and Society in a Disputed Region
(en) Dans China Review International, Spring 2007, Vol. 14, Issue 1, p. 203, compte rendu par Ronald Schwartz de Contemporary Tibet: Politics, Development, and Society in a Disputed Region
Dans Perspectives chinoises, année 2006, vol. 97, No 97, p. 70–71, compte rendu par Fabienne Jagou de Contemporary Tibet: Politics, Development, and Society in a Disputed Region
↑Le 31 janvier 2013, le professeur Sautman a reçu, de la part de l'université de science et de technologie de Hong Kong (HKUST), le Long Service Award décerné à tous les membres du corps professoral et de l'administration ayant 20 ans de bons et loyaux services. Cf (en) Long Service Award for Prof. Sautman.
↑(en) Colin Mackerras(en), Tibet studies in Australia, Hong Kong and Singapore, in Asian Ethnicity, Vol. 12, Issue 3, 2011, Special Issue: Tibetan Studies in Comparative Perspective, pp. 265-283, disponible sur le site du Griffith Asia Institute, Griffith University, Queensland, Australia, 37 p., en part. pp. 14-17 [PDF] : « A Canadian and American by nationality ».
↑Fiche de l’auteur sur le site The Asia-Pacific Journal: Japan Focus, op. cit. : « His research concerns ethnic politics and nationalism in China, as well as China–Africa relations. »
↑Yan Hairong enseigne à l’Université polytechnique de Hong Kong. Elle est l’auteur de New Masters, New Servants: Migration, Development and Women Workers in China, Duke University Press, 2008, cf (en) The Asia-Pacific Journal : Japan Focus, Vol 9, Issue 52, No 1, December 26, 2011 : « Yan Hairong teaches in Hong Kong Polytechnic University. She is the author of New Masters, New Servants: Migration, Development and Women Workers in China (Duke University Press, 2008). »
↑(en) Colin Mackerras(en), Tibet studies in Australia, Hong Kong and Singapore, in Asian Ethnicity, Vol. 12, Issue 3, 2011, Special Issue: Tibetan Studies in Comparative Perspective, pp. 265-283, disponible sur le site du Griffith Asia Institute, Griffith University, Queensland, Australia, 37 p., en part. pp. 14-17 [PDF] : « Probably the main contributor to Tibet studies in Hong Kong’s universities, at least in English, is Dr Barry Sautman of the Hong Kong University of Science and Technology. [...]. His research on Tibet tends to be contemporary, or uses history to cast light on contemporary times. [...] Despite this, he is tremendously productive as a scholar [...]. He does not know Tibetan and has no specialist knowledge of Tibetan culture, but balances this lack with profound understanding of world history and international law. He regards his main disciplines as law and political science [...]. In political terms, Sautman tends to be defensive of China, including both its claim to Tibet on historical and legal grounds and its main essential policies towards its ethnic minorities, especially the Tibetans. Because this is not a fashionable position in Western countries nowadays, he has become a controversial figure, and because he is so well informed and his research so thorough, he is often invited to represent proChinese positions in forums dealing with Tibet ».
↑ a et b(en) [PDF] Dina Duck, Tibet under Chinese Rule, Human Rights and Human Welfare, pp. 17-28, en part. p. 25.
↑Vanessa Frangville, Tibet in Debate: Narrative Construction and Misrepresentations in Seven Years in Tibet and Red River Valley
https://doi.org/10.4000/transtexts.289
↑(en) Barry sautman, 'Demographic Annihilation' and Tibet, in Barry Sautman & June Teufel Dreyer (eds.), Contemporary Tibet: Politics, Development and Society in a Disputed Region, ME Sharpe, Armonk, pp. 230-257.
↑(en) Colin Mackerras, op. cit. : « Besides cultural genocide, a common accusation against China, made first in 1984, is that its rule has led to the deaths of 1.2 million Tibetans. Again, Sautman has disputed this charge of ‘demographic annihilation’. Noting that the Tibetan population increased by about 1 million in 1268 to about 2.5 million in 1950, he states that Tibetans more than doubled in number between the latter date and the early twenty-first century. This is in sharp contrast with what has happened in many colonial situations. According to Sautman, the charge against China is more in line with ‘the émigré leaders’ ideological construct of a colonial occupation’ than with reality ».
↑(en) Barry Sautman (avec Irene Eng), Tibet: Development for Whom?, in China Information: A Journal on Contemporary China Studies, Vol. 15, Issue 2, pp. 20-75.
↑Colin Mackerras, op. cit. : « A third issue that has aroused debate is economic inequality, the suggestion being that the Tibetans have suffered severe oppression causing great inequalities by comparison with the Han in labour, living standards and social status. In a wide-ranging study of various kinds of inequality in Tibet, he and Eng conclude that disparities are mainly urban versus rural and appear ethnic only because the Han are in practice much more thickly concentrated in the cities than in the countryside ».
↑Colin Mackerras, op. cit. : « On the subject of the Dalai Lama himself, Sautman is extremely critical. For instance, he claims that amid support for non-violence, the Dalai Lama has regularly supported war conducted by his patrons the United States and India ».
↑Robert Barnett, Language practices and protracted conflict: the Tibet-China dispute, in Secessionism and Separatism in Europe and Asia, 2012, Routledge, (ISBN9780203094266), p. 205