Le , il découvre au Parlement, après la question d'un député travailliste de Nouvelle-Zélande, qu'il possède également la nationalité néo-zélandaise, puisque son père l'était et qu'elle se transmet automatiquement. Cela provoque une polémique car les binationaux sont inéligibles et que Barnaby Joyce est connu pour ses positions conservatrices[3]. Fin octobre, la Haute Cour d'Australie invalide son élection - ainsi que celle de 3 sénateurs - pour ce motif, privant ainsi le gouvernement de la majorité absolue, qui ne tenait qu'à un siège ; une élection législative partielle a lieu le , à laquelle il est candidat, ayant renoncé à cette deuxième nationalité[4]. Il est réélu député à la Chambre des représentants lors de l'élection partielle. Il gagne une notoriété internationale en menaçant de faire euthanasier les chiens de l'acteur Johnny Depp, entrés illégalement en Australie[5].
Il redevient vice-premier ministre le et brièvement ministre de l'agriculture jusqu'au , date à laquelle il est nommé ministre des Infrastructures et des Transports.
Le , Barnaby Joyce déclare qu'il démissionnera de son poste de vice-premier ministre et de chef du Parti national en date du . Cette décision est due au scandale lié à sa liaison avec une collaboratrice, enceinte de lui, suivi par des accusations anonymes de harcèlement sexuels. Son successeur à la tête du Parti national, Michael McCormack, prend sa place au poste de vice-premier ministre selon un accord entre le Parti national et le Parti libéral.
Le , toutefois, son parti évince Michael McCormack de son poste de chef et de vice-Premier ministre, et y élit Barnaby Joyce. Alors que l'Australie est sous la pression de ses alliés le Royaume-Uni de Boris Johnson et les États-Unis de Joe Biden pour agir contre le réchauffement climatique, le gouvernement de Scott Morrison, défenseur de l'industrie du charbon, avait laissé entendre qu'il songerait à viser une réduction à zéro des émissions nettes de carbone de l'Australie pour 2050. Le Parti national reproche alors à Michael McCormack de ne pas s'être opposé plus fermement à cette perspective. Barnaby Joyce est ainsi chargé par le parti de freiner les avancées concrètes contre le réchauffement climatique[6].
Le 29 juin 2021, alors qu'il est vice-premier ministre d'Australie, Barnaby Joyce a reçu une amende de 200$ pour non port du masque dans un espace public pendant le deuxième confinement de la ville de Sydney en raison de l'épidémie de COVID-19[7].
Notes et références
↑Ministre des Infrastructures et des Transports de 2017 à 2018.