Les Banian (Baniya, Vani et Vania) sont une sous-caste (jati) de commerçants, banquiers, prêteurs sur gage, marchands de grains ou d'épices, et aujourd'hui aussi dans de nombreux autres domaines. Le terme a une plus large acception au Bengale qu'ailleurs en Inde, où il s'applique à des castes particulières[1].
Étymologie
« Bania » est dérivé du mot sanskrit« vaṇij » ou « baṇij », qui signifie « marchand »[2]. Dans l'ouest de l'Inde, ils sont appelés « Vani » ou « Vania ». Au Bengale, le terme est appliqué à toutes les personnes impliquées dans le prêt d'argent et les activités similaires ; ailleurs en Inde il ne s'applique qu'à des castes particulières[1]. Orthographié banyan par Paul Nizan dans « Aden Arabie » : les changeurs banyans assis, en redingotes luisantes, sur le pas de leur porte font rouler d'une main à l'autre des piles de roupies, de souverains et de ces dollars de Marie-Thérèse...
Notes et références
↑ a et b(en) Heiko Schrader, Changing financial landscapes in India and Indonesia : sociological aspects of monetization and market integration, LIT Verlag Münster, (ISBN978-3-8258-2641-3, lire en ligne), p. 68
↑(en) Monier Monier-Williams, A Sanskrit-English dictionary etymologically and philologically arranged with special reference to cognate Indo-European languages, New Delhi, Motilal Banarsidass, , New ed., greatly enl. and improved. éd. (ISBN81-208-0065-6), p. 915