Le béhen était une racinemédicinale utilisée au Moyen Âge et importée du Levant sous forme de fragments sec et durs[1]. On distinguait le béhen blanc, vermifuge, et le béhen rouge, tonique[2]. L'identification de ces deux drogues végétales a fait l'objet de plusieurs hypothèses contradictoires par les botanistes dès le XVIIe siècle : les substances qui parvenaient en Europe sous forme sèche étaient en effet facilement substituables par des plantes indigènes[3].
M. Guibourt, « Sur le behen blanc et le behen rouge », Journal de pharmacie et de chimie, Paris, Victor Masson, 3e série, vol. 31, , p. 277-282 (lire en ligne).
Raymond Arveiller, « Bahman », dans Max Pfister, Addenda au FEW XIX (Orientalia), Tübingen, Max Niemeyer Verlag, , 656 p. (ISBN978-3-11-092771-9, lire en ligne), p. 28-31.