Né en 1853 à Bitche[2], fils de Jean Daum, Auguste Daum rejoint comme volontaire le régiment d'infanterie de Bar-le-Duc, devenant sous-lieutenant de réserve en 1879 et capitaine de réserve en 1888, pour finalement abandonner la réserve l'année suivante, décidant de se consacrer à ses cinq enfants, Louise, Jean, Léon, Paul et Henri Daum[3].
Il rejoint en 1879 la verrerie Daum alors qu'il poursuit une carrière de clerc de notaire[3]. L'entreprise est alors en proie à de graves difficultés financières, qu'elle réussit à surmonter grâce à ses efforts, notamment une reprise des dettes de l'entreprise à son nom personnel, jusqu'à devenir pleinement rentable en 1897[3]. En 1883, il épouse Jeanne Constantin fille de Nicolas-Sigisbert Constantin, fondateur de l'usine à gaz de Nancy et riche industriel de Nancy.
Actif politiquement, il rejoint le comité républicain du canton de l'Est de Nancy s'oppose publiquement au boulangisme et est qualifié de « républicain de gauche » par le commissaire central de la chambre de commerce et d'industrie de Meurthe-et-Moselle[3].
Il meurt de diabète en 1909[5],[3]. L'aîné de ses fils, Jean, meurt le 2 avril 1916 à Esne-en-Argonne près de Verdun[6],[7], et ses fils Paul et Henri, puis son petit-fils Jacques dirigeront la cristallerie. Sa fille Louise épousera le professeur Sencert et son fils Léon sera un grand dirigeant d'industrie et un fondateur de la Communauté européenne du charbon et de l'acier.
« Auguste Daum », in: Bulletin de l'Association des anciens élèves de l’Institut chimique de Nancy et de l'École nationale supérieure des industries chimiques, n°12, 1909, p. 113-5, Texte intégral.
Georges Le Monnier, « M. Auguste Daum », dans Bulletin des amis de l'Université de Nancy, Nancy, impr. de Berger-Levrault,