L'attentat contre l'ambassade de France à Beyrouth en 1982 est une attaque perpétrée contre la représentation diplomatique française au Liban le dans le cadre de la guerre du Liban.
Contexte
Une série d'attaques touche les intérêts français au Liban durant la guerre civile qui affecte ce pays. Le 4 septembre 1981, l'ambassadeur de France Louis Delamare est assassiné. Le 15 avril 1982, Guy Cavallo, chiffreur à l'ambassade, est tué à son tour. Le 22 avril survient l'attentat de la rue Marbeuf à Paris visant un journal libanais. Deux jours plus tard une attaque à la roquette vise les locaux de l'AFP à Beyrouth[1].
Attaque
La Renault 12 d'Anna Cosmidis, secrétaire du service économique de l'ambassade, est piégée durant le week-end à l'aide d'une bombe de 50 kilos télécommandée. Elle explose au moment où la secrétaire passe le portail de l'ambassade le lundi 24 mai à 8h10[2]. La bombe tue Anna Cosmidis et quatre autres membres du personnel : un parachutiste, un plombier et deux huissiers[2]. Les autres victimes sont des personnes faisant la queue devant la représentation diplomatique. Au total, on dénombre 11 morts et 27 blessés[1].
Références
↑ a et bGuy Sitbon, « Beyrouth : l'ennemi sans visage », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne).
↑ a et bLucien George, « L'attentat a fait onze morts », Le Monde, .