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Les militaires, dont les gendarmes, étaient jusqu’alors interdits de syndicat et n’avaient pas le droit de s’exprimer, mais par deux arrêts en date du , la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour son interdiction absolue des syndicats dans la gendarmerie et l’armée, et le , les arrêts de la CEDH sont considérés comme définitifs, sans que la France ne puisse plus faire de recours[2].
Le lieutenant-colonel Jean-Hugues Matelly en a été le premier président, et douze autres militaires de tous grades et issus des différents corps (gendarmerie mobile, gendarmerie départementale, brigade motorisée, garde républicaine, gendarmerie de l’air, etc.) constituaient le premier conseil d’administration de cette association[2].
« GendXXI » s'appuie sur les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), en date du , statuant en matière de liberté d'association professionnelle des militaires et ouvrant pour la première fois le droit des militaires d'active de la gendarmerie de s'associer dans un cadre professionnel.
« GendXXI » estime que, sans remettre en cause son importance dans le monde du travail, reconnue constitutionnellement, le syndicalisme stricto sensu n'est pas adapté aux missions des forces armées, au service primordial de la nation et des citoyens, en tout temps, tous lieux et toutes circonstances.
Dans le même esprit, elle revendique indépendance et neutralité politique, philosophique et religieuse.
Son objet est donc de :
Préserver et promouvoir les intérêts des militaires de la gendarmerie nationale en ce qui concerne la condition militaire.
- Cet objet recouvre la défense des intérêts professionnels, matériels et moraux, collectifs et individuels des membres des forces armées, suivant la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme ;
- La condition militaire s'entend notamment des aspects statutaires, économiques, sociaux et culturels de l'état militaire, du moral et des conditions de vie des militaires et de leurs ayants droit, de l'environnement professionnel des militaires, du soutien aux malades, aux blessés et aux familles.
La charte éthique de l'association interdit le droit de retrait, la grève, la manifestation, ainsi que «toute critique des décisions politiques et militaires portant décision d’engagement opérationnel ou conduite des opérations des forces armées». En , son président affirme «Nous ne serons pas dans la défense d’intérêts individuels mais collectifs, pas dans la revendication mais dans la construction d’un projet d’avenir. Nous ne réclamerons pas de nouvelles dépenses, nous serons surtout force de proposition»[2].