Elle regroupe tous les métiers qui produisent et qui traitent, préparent la laine.
Historique
Ce fut l'une des corporations les plus puissantes de la ville par son nombre de travailleurs, environ un tiers de la population florentine. L'historien Giovanni Villani puis Machiavel en ont fait l'éloge.
Ses statuts stricts furent établis en 1317, avec un conseil composé de 48 membres sous la présidence de consuls, administré par un juge, un chancelier, une camerlingue et d'autres employés comme les percepteurs de taxes.
L'une des règles plus rigides de la corporation imposait l'interdiction d'exercer le métier hors de la République florentine et une autre prévoyait le respect scrupuleux des règles établies pour chaque phase du travail de façonnage de la production, y compris les moyens employés, règles soumises à des révisions périodiques.
La corporation réussit même à dépasser en richesses l'Arte di Calimala et prospéra jusqu'aux premières années du Quattrocento, jusqu'à une baisse significative de ses ventes due à la mode passée aux soieries ; elle dut céder alors le record à l'Arte della Seta o di Por Santa Maria. Vers 1308, elle fit édifier son palais (qui existe encore) derrière l'église d'Orsanmichele, auquel fut adossé le Tabernacolo della Tromba, qui a échappé aux démolitions du Mercato Vecchio. Une passerelle permet encore de passer du palais à Orsanmichele.
Les différentes opérations de confection de la laine :
Les phases préliminaires
la smistatura, séparation des différents types de laine du mouton en fonction des emplois prévus.
il lavaggio,
Le lavage effectué dans l'Arno et le Mugnone, qui comprend, le séchage terminé, la sgrassatura dans des bains d'urine et la battitura, le battage pour l'assouplissement des fibres.