L'archidiocèse de San Juan de Puerto Rico (en latin : Archidioecesis Sancti Ioannis Portorricencis ; en espagnol : Arquidiócesis de San Juan de Puerto Rico) est un archidiocèse métropolitain de l'Église catholique de Porto Rico appartenant à la région ecclésiastique de San Juan de Puerto Rico. C'est l'un des trois premiers diocèses créés en Amérique, avec celui de Saint-Domingue et de La Vega.
Le , par la bulle In universalis Ecclesiae regimine du pape Pie VII, le diocèse de Santiago de Cuba est élevé au rang d'archidiocèse métropolitain et Puerto Rico devient son suffragant[7] mais par la bulle Divinis praeceptis du du même pape, Puerto Rico redevient suffragant de Saint-Domingue[8].
À la suite du Traité de Paris de 1898, l'Espagne reconnaît, entre autres, l'indépendance de Cuba et cède Porto Rico aux États-Unis[9]. L'année suivante, le Saint-Siège nomme James Hubert Blenk, S.M, comme premier évêque du nouveau régime. À son arrivée, il trouve un diocèse en crise en raison de la saisie par le gouvernement militaire des biens immobiliers de l'Église catholique. Le , le diocèse de Puerto Rico est séparé de la province ecclésiastique de Santiago de Cuba à laquelle il était de nouveau soumis, et placé sous exemption par le brefActum Praeclare du pape Léon XIII. Blenk intente une action en justice contre le gouvernement qui arrive jusqu'à la cour suprême elle-même. Le litige est résolu en faveur de l'Église, de sorte qu'au moment où il est nommé en 1906 à la tête de l'archidiocèse de La Nouvelle-Orléans, il laisse un capital suffisant à son successeur pour le fonctionnement du diocèse[10].
Le , par la bulle Ad Sacrosanctum Apostolatus Officium du pape Pie XI, le diocèse de Puerto Rico change son nom en diocèse de San Juan de Porto Rico[11]. Il cède une partie de son territoire pour la création du diocèse de Ponce et élargit par la même occasion son territoire avec les îles Vierges[12], qui appartenaient jusqu'alors au diocèse de Roseau[13].
Le , par la bulle Cum apostolicus du pape Jean XXIII, il est élevé au rang d'archidiocèse[11] mais cède d'autres portions de territoire pour l'érection du diocèse d'Arecibo et de la prélature territoriale des îles Vierges (aujourd'hui diocèse de Saint-Thomas). Ces deux diocèses ainsi que celui de Ponce deviennent ses suffragants[14],[15].
Le , il cède une nouvelle portion de territoire pour la création du diocèse de Caguas[16],[17]. Le , il acquiert le territoire de la municipalité de Toa Baja, du diocèse d'Arecibo[18]. Le , il cède à nouveau une portion de territoire pour l'établissement du diocèse de Fajardo-Humacao[17].
↑ a et b(es) Francisco Guerrero Castro, Origen, desarrollo e identidad de Salvaleón de Higüey, Santo Domingo, editora nacional, (ISBN9789945469462), p. 296-297.
↑(es) Carlos Rodríguez Souquet, El concilio provincial dominicano (1622-1623) : un aporte para la historia de las Antillas y Venezuela, Mexico, Siglo XXI, (ISBN978-968-23-2432-1), p. 57.
↑(es) Mario Rodríguez León, El obispo Juan Alejo de Arizmendi : ante el proceso revolucionario y el inicio de la emancipación de América Latina y el Caribe, Universidad Central de Bayamón, (ISBN9780970923509), p. 109.
↑(es) Manuel Maza Miquel, Entre la ideología y la compasión, Instituto Pedro Francisco Bonó, (ISBN978-8489548343), p. 477.
↑(es) Armando Lampe, Breve história del cristianismo en el Caribe, (lire en ligne), p. 70.
↑Laurent Colantonio, Alice Primi, Véronique Fau-Vincenti et Sophie Kerignard, « Les États-Unis, une puissance mondiale : Les débuts de l'empire américain », dans 100 fiches d'histoire du XIXe siècle, Bréal, (ISBN9782749503400), p. 290.