Le diocèse de Salta est érigé le 28 mars 1806 par la bulleRegalium Principum du pape Pie VII en prenant une partie du territoire de l'archidiocèse de La Plata o Charcas (aujourd'hui archidiocèse de Sucre en Bolivie) et une partie du diocèse de Tucumán (aujourd'hui archidiocèse de Córdoba en Argentine)[2],[3](L'Argentine et la Bolivie font partie, à cette époque, de la vice-royauté du Río de la Plata).
Le premier évêque de Salta est Nicolás Videla del Pino, qui était auparavant évêque d'Asuncion. Il prend possession du siège de Salta le 25 mars 1807. Mais Videla ne cache pas son désaccord avec la révolution de Mai qui a eu lieu du 18 au 25 mai 1810 à Buenos Aires, capitale de la Vice-royauté du Río de la Plata. Le 16 avril 1812, le général Manuel Belgrano lui ordonne de quitter la ville de Salta sous 24 heures. Pendant près de cinquante ans, Salta n'a plus d'évêque, le diocèse est gouverné par un vicaire apostolique ou des vicaires capitulaires[4],[5].
Le 20 avril 1934, il est élevé au rang d'archidiocèse métropolitain par la constitution apostoliqueNobilis Argentinae du pape Pie XI ; le même jour il cède une partie de son territoire pour la création du diocèse de Jujuy qui devient suffragant de Salta tout comme le diocèse de Catamarca[11].
↑(la) Francisco Javier Hernáez, S.J, Colección de bulas, breves y otros documentos relativos a la iglesia de América y Filipinas, t. II, Vromant, (lire en ligne), p. 740-741
↑(es) Guillermo Nieva Ocampo et Henar Pizarro Llorente, Pastores, misioneros, inquisidores, jueces y administradores : el clero del Antiguo Régimen (siglos XV-XIX), María Noelia Mansilla Pérez, (ISBN9789874745354), p. 332
↑(es) Lyman De Platt, Una guía genealógico-histórica de Latinoamérica, Acoma Books, , p. 107
↑(es) Bruno Avila, La Iglesia en la Argentina, Editorial San Benito, , p. 106
↑(la) Sanctissimi domini nostri Leonis Papae XIII Allocutiones, epistolae, constitutiones, aliaque acta praecipua, vol. VI, Bruges, Desclée de Brouwer, (lire en ligne), p. 257–263
↑(la) « Semper Romani », AAS 12, sur vatican.va, (consulté le ), p. 323-324.
↑(la) « Cum nuper », AAS 36, sur vatican.va, (consulté le ), p. 291.