Il s'agit du titre le plus connu du groupe, représentatif du ton engagé et révolté du groupe à cette époque.
Nono (Norbert Krief) raconte que le morceau a été composé en 30 minutes en répétition à partir d'un riff et d'une improvisation basée sur quelques accords : « C'est un riff tellement simple. Il est tellement simple, c'est un accident ce titre ! »[1]. Le texte est de Bernie Bonvoisin[2].
Philippe Manœuvre a rapporté une anecdote concernant le chœur final : au moment de l'enregistrement, à Londres, il était 21 heures et tous les employés étaient partis. Seuls étaient présents les présidents de Sony, Alain Lévy et Jean-Jacques Gozlan, qui ont accepté d'être mis à contribution pour répéter « anti-social » à tue-tête, à la fin du morceau[3].
Le titre s'est vendu à plus de 250 000 exemplaires en France[4].
Autres versions
Antisocial a été traduite en anglais et reprise par le groupe Anthrax dans l'album State of Euphoria. Cette version en anglais a elle-même été reprise par le groupe finlandais Children of Bodom dans son album Skeletons in the Closet. À noter qu'Anthrax a également enregistré une version en français avec Bernie Bonvoisin. Cette version figure sur l'EPPenikufesin (1989).
Antisocial a aussi été reprise par Tagada Jones dans l'album 6.6.6, ainsi que par Cupofty dans l'album Californiais.
Elle a aussi été traduite en espagnol et reprise par le groupe Los Suaves.
En 2017, lors de la tournée WorldWired Tour de Metallica sur Paris, le titre est joué lors du Rob & Kirk's Doodle.
En 2020, une reprise « spéciale confinement » est faite sous le titre Antiviral par le groupe Fastened Furious[5].
Au cinéma
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