Les Annotations aux Chroniques des Trois Royaumes (chinois simplifié : 三国志注 ; chinois traditionnel : 三國志注 ; pinyin : Sān Guó Zhì Zhù) par Pei Songzhi (372-451) sont une édition annotée et complétée, datant du Ve siècle, des Chroniques des Trois Royaumes, un texte historique compilé au IIIe siècle par l'historien Chen Shou. Après avoir quitté sa province natale, Pei Songzhi est devenu le Gentilhomme des Textes de la dynastie Liu Song et s'est vu confier la tâche d'éditer ce livre. Il achève son travail en l'an 429.
Les Annotations sont devenues l'histoire officielle de la période des Trois Royaumes sous le titre Sān Guó Zhì Zhù, le "Zhù" du titre signifiant "notes". Au travers de ses annotations, Songzhi a fourni des explications détaillées sur certains événements et éléments mentionnés de manière moins précise dans le texte original. Plus important encore, il a apporté des corrections au travail de Chen Shou, en recoupant le texte de ce dernier avec tous les documents et toutes les archives qu’il avait pu rassembler. Pei Songzhi rajoute des éléments sans rien soustraire, car ses notes et commentaires sont inclus a coté des événements historiques, des chiffres et des commentaires rédigé au IIe siècle par Chen Shou. Grâce à ses vastes recherches, Songzhi a été capable de créer une histoire relativement complète, en éliminant la plupart des lacunes du livre original. Tous les rajouts opérés par Pei Songzhi font que ses Annotations font presque deux fois la taille des Chroniques originelles. Cependant, tout n'est pas parfait dans son travail et certains des éléments ajoutés sont visiblement exagéré et d’une authenticité discutable, voir probablement fictifs.
Liste des textes utilisé par Pei Songzhi dans les Annotations[note 1]
Histoires officielles et privée
Titre
Traduction
Auteur / Compilateur
Notes
Localisation de la première citation tirée de ce texte dans les "Annotations"[note 2]
Hua Qiao est un petit-fils de Hua Xin. Raconte l'histoire de la fin de la dynastie des Han orientaux. Aussi connu sous le nom de Livre ultérieur des Han (漢後書). À ne pas confondre avec le Livre des Han dirigé par Ban Biao et ses enfants.
Chroniques historiques de la dynastie des Han orientaux .Ces chroniques ne doivent pas être confondues avec le Livre des Han postérieurs dirigé par l'historien Fan Ye et qui est l'histoire officielle de cette période. Xie Cheng est un des frères cadets de Dame Xie, l'épouse de Sun Quan.
Histoire non officielle de la Dynastie Jin de l'Ouest, co-écrite par Wang Quan (王銓), le père de Wang Yin. Ce Jin Shu ne doit pas être confondu avec l'histoire officielle de la dynastie Jin qui porte le même nom et a été écrite sous la direction de Fang Xuanling.
1.49, n 3
晉書
Jin Shu
Livre des Jin
Yu Yu (虞預)
Le Jin Shu de Yu Yu semble être un plagiat rédigé en utilisant la correspondance entre Yu et Wang Yin (王隱)[2]
21.605–6
晉陽秋
Jin Yang Qiu
Sun Sheng
Histoire de la Dynastie Jin de sa fondation jusqu'au règne de l'empereur Jin Aidi
Compilé durant l'ère Zhengshi (240-249) du règne de Cao Fang.
3.111–2
咸熙元年百官名
Xianxi Yuannian Baiguan Ming
Publications officielles de la première année de la période Xianxi
Registre des fonctionnaires du Wei en 264
28.794
獻帝傳
Xiandi Zhuan
Biographie de l'Empereur Xian
Récits sur l'empereur Han Xiandi, qui complètent ceux du Xiandi Ji. Contient des mémoires envoyés par divers responsables à l'empereur Xiandi, exhortant ce dernier à abdiquer en faveur de Cao Pi.
1.39–40, n 3
Biographies individuelles, familiales et de groupes d'individus
Titre
Traduction
Auteur / Compilateur
Notes
Localisation de la première citation tirée de ce texte dans les "Annotations"[note 2]
邴原別傳
Bing Yuan Biezhuan
Biographie non officielle de Bing Yuan
Récits et correspondances concernant Bing Yuan (邴原) et ses associés
11.351–4
曹瞞傳
Cao Man Zhuan
Biographie de Cao Man
Récits sur la vie de Cao Cao avant son accession au pouvoir
1.1 n 1
曹志別傳
Cao Zhi Biezhuan
Biographie non officielle de Cao Zhi
Récits sur la vie de Cao Zhì (曹志), qui est le fils de Cao Zhi et petit-fils de Cao Cao
Biographies de Wang Lang et des membres de sa famille
13.407
王氏譜
Wang Shi Pu
généalogie de la famille Wang
Probablement deux documents différents runit sous un même titre[note 11], le premier ayant trait au clan Wang de Langye, et le second au clan Wang de Taiyuan
Aussi connu sous le nom de Han Mo Yingxiong Ji (漢末英雄記; Chroniques des Héros de la Fin de la Dynastie Han). Annales diverses sur les seigneurs de guerre de la fin de la dynastie Han.
Citer des classiques dans un texte ou un discours était un exercice incontournable de la vie politique et académique chinoise dès la période des Zhou orientaux[9]. Pei Songzhi cite souvent des classiques afin de contextualiser les citations faites par les orateurs dans le texte original de Chen Shou[10], et occasionnellement pour expliquer la philosophie ou le contexte derrière les actions d'une personne[11]. Ces œuvres ne sont pas à proprement parler des sources historiques utilisée par Pei Songzhi, mais elles sont incluses ici pour des raisons d'exhaustivité.
Titre
Traduction
Auteur / Compilateur
Notes
Localisation de la première citation tirée de ce texte dans les "Annotations"[note 2]
Chroniques des personnes, des discours et des événements datant de la période des Zhou occidentaux. C'est une édition annotée d'un des Classique chinois. Extant.
Informations sur les procédures du gouvernement de la dynastie Han[note 32]
46.1099, n 9
Autres sources
Pei Songzhi cite parfois d'autres historiens sans citer aucun titre de livre ou de document. Parmi ces auteurs, Sun Sheng, Gan Bao et Xi Zuochi sont particulièrement cités. Ces citations sont peut-être des notes marginales présentes dans la copie de Pei des Chroniques des Trois Royaumes, ou des notes personnelles auxquelles il avait accès. Dans certains cas rares, il arrive à Pei Songzhi de rapporter des rumeurs sans origines claires[13].
Notes
↑La présence du mot "extant" a coté de certaines références doit être lue comme une version abrégée de "existant", ce qui signifie qu'au moins une version partiellement complète du texte en question existe toujours à l'heure actuelle.
↑ abcdefg et hLes références fournies permettent de localiser la première apparition d'une citation tirée de l'ouvrage concerné dans le commentaire de Pei Songzhi Pour la grande majorité de ces sources, la référence peut être comprise comme précédant un invisible "et passim". Toutes les références se trouvent dans les notes de bas de page, qu’une note particulière soit spécifiée ou non. La pagination suit la version standard de Zhonghua Publishing, mais la version de Dingwen Printing (Taibei, 1977) utilise une pagination identique.
↑Pei Songzhi suspectait que le (張璠) Hou Han Ji de Zhang Fan soit resté inachevé a cause de la qualité médiocre du style du livre. Pour plus de détails, voir Chroniques des Trois Royaumes, 4.133.
↑ ab et c
La plupart des historiographes, dont Zhao Yi et Qian Daxin durant les années 1700 et Shen Jiaben au début des années 1900, considèrent que le Jiuzhou Ji n'était un ouvrage incluant le Jizhou Ji et le Yanzhou Ji, qui ne serait donc que des sous-ensembles d'un œuvre plus grande et non des œuvres indépendantes. L’historien Wang Zuyi (王祖彝) a un point de vue bien différent sur la question, car en 1956, il considère qu'il s'agit en fait d'une œuvre composée de neuf volumes distincts, qu'il répertorie comme autant d'œuvres distinctes citées par Pei Zongzhi. Pour plus de détails, voir Gao Min, p. 13.
↑La bibliographie historique du Suishu ne mentionne aucun San Chao Lu, par contre il y est fait mention d'un San Chao Lüe (三朝略) écrit par Zhang Wen. Pour plus de détails, voir Gao Min, 12
↑Bien qu'il le cite abondamment, Pei Songzhi avait de sérieuses réserves sur le Wei Jin Shiyu de Guo Song (郭頒), qu'il juge "boiteux, superficiel et totalement sans rythme". Il décrit le Shiyu comme étant l'histoire la plus pauvre qu'il a consultée et déplore que ses erreurs aient été reproduites sans avoir été vérifiées dans les œuvres de Sun Sheng et de Gan Bao. Pour plus de détails, voir Chroniques des Trois Royaumes, 4.133
↑Le Livre des Sui fait mention d'un Yuankang San Nian Diji, qui serait daté de 293 au lieu de 282. Il s’agit peut-être du même San Nian Diji que celui cité par Pei Songzhi. Pour plus de détails, voir Livre des Sui , 33.984
↑Selon Shen Jiaben, Du Du (杜篤) serait l'éponyme de Mr Du; mais selon le Livre des Sui ce serait Du Yi (杜夷). Pour plus de détails, voir Gao, p. 18.
↑ abc et dPei Songzhi cite plusieurs ouvrages écrits par Lu Ji, dont le Bian Wang Lun, le Da Mu Fu, le Lu Xun Ming, et le Gu Tan Zhuan. À l'époque de la Dynastie Liang, il n'existe plus qu'une seule collection complète des œuvres de Lu Ji. Pour plus de détails, voir le Livre des Sui, volume 35, p. 1063; Lu Ji Ji, préface, p. 9. D’après le style des citations de Lu Ji que Pei Songzhi inclus dans son ouvrage, il est clair que ce dernier n'avait pas à sa disposition une collection de ces œuvres. Lorsqu'il cite une collection nommément, comme le Cao Gong Ji de Cao Cao, ou le Chen Si Wang Ji de Cao Zhi, elle est nommée dans la table des matières principale. À l'inverse, les titres individuels présents dans les collections modernes, comme le Bao Shang Ling de Cao Cao ou le Bian Dao Lun de Cao Zhi, sont placés dans une table secondaire pour indiquer une incertitude quant au titre cité par Pei Songzhi. Comme il ne cite jamais le nom d'une collection d'œuvres de Lu Ji, tous les titres individuels de ce dernier qu'il a cité sont placés dans le tableau principal pour refléter la liste des œuvres que Pei Songzhi avait à sa disposition.
↑On ne sait pas de quelle généalogie parle Hua Jiao dans son Pu Xu. Shen Jiaben a suggéré que c'était une généalogie indépendante de sa propre famille. Pour plus de détails, voir Lu Yaodong, p. 16.
↑Gao Min pense que, si on prend en compte la distance physique entre les deux clans Wang et sur le fait que le Livre des Sui cite un registre familial des Wangs de Taiyuan, les deux exemples pour lesquels Pei Songzhi cite le Wang Shi Pu doivent provenir de deux documents distincts. Pour plus de détails, voir Gao Min, 9.
↑Selon la biographie de Cao Xiu, Zhang Yin (張隱) est l'auteur du Wenshi Zhuan. Par contre, selon la biographie de Xun Yu, c'est Zhang Heng qui en est l'auteur et selon la biographie de Wang Can, il s'agit de Zhang Zhi (張騭). Les auteurs de bibliographies historiques ont conclu que l'auteur était très probablement Zhang Zhi (張騭). Cependant, nous n’avons aucune preuve datant de cette période permettant de prouver qui était vraiment l’auteur, et rien qui indique qu’il n’y avait qu’un seul livre intitulé Wenshi Zhuan en circulation, plutôt que deux ou trois écrits par différents auteurs portant le nom de Zhang. pour plus de détails, voir Gao Min p. 13–14.
↑Pei Songzhi ne donne pas le nom de la personne qui a compilé le Xiandi Ji. Selon le Livre des Sui, il s'agit de Liu Fang (劉芳), mais les historiens modernes pensent plutôt qu'il s'agit de Liu Ai (劉艾). Pour plus de détails, voir Gao, p. 16.
↑ a et bLorsqu'il le cite pour la première fois, Pei Songzhi attribue explicitement le Yi Bu Qijiu Zhuan à Chen Shou. Cependant, il attribue plus tard un Yi Bu Qijiu Zhuan et un Yi Bu Qijiu Zhi (志) à un dénommé Chen Shu (術). Pour plus de détails, voir la biographie de Li Zhuan (李譔) dans Chroniques des trois royaumes , '42' . 1027. Selon la biographie de Chen Shou des Chroniques de Huayang, Chen Shu a contribué à la rédaction d'un Ba–Shu Qijiu Zhuan, ce qui a incité Chen Shou à compiler le Yi Bu Qijiu Zhuan. Il est également attribué à Chen Shou dans le Livre des Jin. Le Livre des Sui attribue le Yi Bu Qijiu Zhuan à un certain Chen Changshou (陳長壽). Pour plus de détails, voir Gao Min (2007), p. 14. Chen Changshou (). Voir Gao Min (2007), p. 14. Enfin, le Yizhou Qijiu Zhuan, cité une seule fois par Pei Songzhi, peut être identifié comme étant en fait le Yi Bu Qijiu Zhuan
↑Le Bowu Ji peut être assimilé à un autre ouvrage de Zhang Hua. Voir Gao Min, p. 12.
↑Ce texte cité par Pei Songzhi ne fait pas partie des poèmes de Lu Ji qui nous sont parvenus. Voir Chroniques des Trois Royaumes p. 62; Collection d’œuvres de Lu Ji, p. 26–27.
↑ abc et dPei Songzhi cite cinq titres similaires d'œuvres compilées par Sun Sheng: Yitong Zaji, Zaji, Yitong Zayu, Zayu et Yitong Ping. Sur les 5, seul " Yitong Zayu " figure dans les bibliographies officielles. Qian Daxin, dans les années 1700, Lin Guozan (林國贊), dans les années 1800, et Shen Jiaben, au début des années 1900, ont traité ces cinq titres comme se référant tous à un seul livre, tandis que Zhao Yi, dans les années 1700, a adopté l'approche inverse et a considéré ces cinq titres comme autant d’œuvres distinctes. En 1956, Wang Zuyi (王祖彝) a considéré que Yitong Ping et Yitong Zayu étaient deux œuvres distinctes, et que les trois autres titres faisaient référence à Yitong Zayu. En 2007, Gao Min admet la possibilité que ces cinq titres ne soient des réfèrences à un seul livre, tout en soulevant la question de savoir comment le seul Pei Songzhi a pu citer ce livre en lui donnant tant de surnoms différents. Gao Min cite également la biographie de Sun Sheng dans le Livre des Jin, qui le présente comme un écrivain prolifique, pour appuyer la théorie selon laquelle les cinq titres font référence à des œuvres distinctes. Il avance également une nouvelle théorie selon laquelle Sun Sheng a rédigé une œuvre intitulée Yitong Ping, qui serait également connue sous le nom de Yitong Ji, et une autre intitulée Zayu, qui serait également connue sous le nom de Zaji. Avec cette théorie, Min n'offre aucune explication pour Yitong Zayu, ni pourquoi ce titre devrait être le seul pris en compte dans les bibliographies officielles. Voir Gao Min, p. 13. Finalement, aucune de ces théories n'est fondée sur des preuves solides.
↑il s'agit probablement du Yuanzi Zheng Lun (袁子正論), ou du Yuanzi Zheng Shu (袁子正書), dont la dernière version est peut-être une version plus complète que la première. Voir Livre des Sui, volume 34, p. 998.
↑Les cinq histoires de Guo Chong sur les actions de Zhuge Liang sont présentées dans Chroniques des Trois Royaumes, 35'.917. Elles sont mentionnées dans le Shu Ji comme étant essentiellement de la propagande et ayant été écrites pour faire avancer la carrière de Zhuge Liang. Dans ses annotations, Pei Songzhi écrit que ces textes sont "tous douteux".
↑Pour en savoir plus sur la nature du Zhanguoce, voir Crump, p. 11-22, esp. p. 15.
↑L'opinion traditionnelle est que, puisqu'aucun Jin Shu écrit par Gan Bao n'est mentionné dans les bibliographies officielles, le Jin Shu de Gan Bao tel que cité par Pei Songzhi devait faire référence au Jin Ji de Gan Bao.A contrario, Lin Guozan (林國贊) et Wang Zuyi (王祖彝) ont considéré que ce Jin Shu est une œuvre distincte du Jin Ji. Gao Min renforce cette affirmation en notant qu'il existe un paragraphe dans lequel Pei Songzhi cite à la fois un Jin Shu et un Jin Ji, tous deux attribués à Gan Bao. Malgré l'existence de ce paragraphe, il n'existe pas de preuve indiscutable permettant d'appuyer l'une ou l'autre de ces théories (" Chroniques des Trois Royaumes ", " 9 ", " 187, nn 1-2 "). De plus, il faut prendre en compte que, dans ses annotations, Pei Songzhi utilise un langage compatible avec la possibilité que Gan Bao et Sun Sheng, qui étaient contemporains, aient collaboré sur un Jin Shu. Voir Chroniques des Trois Royaumes, 4.133 ; Gao Min, 13.
↑Seuls Shen Jiaben et Gao Min considèrent que le Wudi Baiguan Ming est une œuvre distincte du Jin Baiguan Ming ou du Baiguan Ming et non un chapitre extrait de l'un ou l'autre de ces titres. Voir Gao, p. 18
↑Ce Yizhou Qijiu Zaji est peut-être en réalité le Yi Bu Qijiu Zhi ou le Xu (續) Yi Bu Qijiu Zhuan de Chen Shu, qui sont cités sans être attribués à un auteur dans le Livre des Sui. Gao Min, p. 14
↑Zhao Yi, Qian Daxin et les éditeurs des Chroniques des Trois Royaumes considèrent que le Baoshang Ling fait partie du Cao Gong Ji. Par contre, Shen Jiaben, Wang Zuyi (王祖彝), et Gao Min considèrent qu'il s'agit d'une œuvre distincte du Gong Ji. Voir Gao Min, p. 16.
↑Le Livre des Sui contient une liste des œuvres de Jiang Ji], dans laquelle le Li Jiao Yi n'est pas mentionné. Gao Min évoque la possibilité que ce document fasse partie du Wei Jiaosi Zou, une œuvre dont la taille est bien plus grande. Voir Gao Min, p. 7.
↑Shen Jiaben] et Gao Min sont les seuls à considérer que Jiu Shi est le titre d'un livre. A contrario, Zhao Yi, Qian Daxin, Wang Zuyi (王祖彝) et les éditeurs de l'édition moderne des Chroniques des Trois Royaumes considèrent que Jiu Shi est en réalité un nom commun. S'il s'agit réellement d'un titre de livre, Jiu Shi est peut être le Han-Wei-Wu-Shu Jiu Shi (漢魏吳蜀舊事) ou le Jin-Song] Jiu Shi (晉宋舊事). Voir Gao Min, p. 12.
↑
Pei Songzhi a écrit "孫綽評曰", ce qui peut être lu "critiqua Sun Chuo, en disant" ou " Critiques de Sun Chuo disent". Qian Daxin et Gao Min ont lu la note de Songzhi de la seconde manière, en suggérant que les Critiques de Sun Chuo faisaient partie de la collection des œuvres de Chuo qui est notée dans le " Livre des Sui " sous le nom de 晉衛尉卿孫綽集 (" Œuvres Collectées de Sun Chuo, Ministre en chef de la garnison du palais de la Cour de Jin"). Voir Gao Min, 12. A contrario, Zhao Yi,Shen Jiaben], Wang Zuyi (王祖彝) et les éditeurs de l'édition moderne des Chroniques des Trois Royaumes ne lisent pas la phrase en question comme étant le titre d'un livre.
↑Pei Songzhi cite le Xiangyang Ji, qui déclare que les actes de Pang Lin (龐林), le frère de Pang Tong, et de son épouse Xi Zhen (習禎) sont réunis dans un texte nommé Fu Chen Zan'. La note poursuit en paraphrasant leur histoire, mais il est difficile de savoir si Pei Songzhi paraphrase ce texte ou si la paraphrase est présente dans le Xiangyang Ji.
↑La référence de Pei Songzhi au Yue Guang Zhuan se situe juste en dessous d'une citation du Jin Zhugong Zan, mais Gao Min note que le compilateur de ce dernier, Fu Chang (傅暢), est décédé avant au moins un des hommes dont il est question dans la note, à savoir Pei Xian (裴憲). Pour être précis, Chang serait mort au moins cinq ans avant Xian. Gao Min poursuit en disant que Xie Kun (謝鯤), l'auteur du Yue Guang Zhuan, est probablement mort quatre ans avant Fu Chang, minant ainsi son propre argument. Voir Gao Min, p. 9.
↑La citation extraite du Xin Xianying Zhuan se situe en dessous d'une autre venant du Shiyu. les éditeurs de l'édition moderne des Chroniques des Trois Royaumes, suivant en cela les avis de Zhao Yi et Qian Daxin, ont clairement indiqué qu'ils croient que Pei Songzhi citait le Xin Xianying Zhuan' tel qu'il est lui-même cité dans le Shiyu. À contrari, Shen Jiaben, Wang Zuyi (王祖彝) et Gao Min pensent que Pei Songzhi a tiré sa citation directement du Xin Xianying Zhuan et non pas d'une autre source citant le Zhuan.
↑Pei Songzhi paraphrase simultanément l'inscription funéraire de Lu Zhi (陸芝) et celle du Jin Ji de Gan Bao. Le libellé même de l'inscription n'est pas directement cité.
↑Pei Songzhi ne cite pas directement le Han Guan Yi et se contente de mentionner en passant que lui et le Diwang Shiji de Huangfu Mi sont d'accord avec le Zhilin de Yu Xi sur la question des sceaux impériaux.
↑Pei Songzhi cite ici le Shiji, sans localiser le passage exact du texte
↑ Dans les Chroniques des Trois Royaumes, 1.12. et 57.1337, le Xiandi Chunqiu est attribué a Yuan Ye (袁曄). Certaines versions pré-modernes du même texte l'attribuent a Yuan Yan (袁黶). Pour plus de détails, voir Gao Min, p. 14 et 16.
↑Sur les origines du Zuo Zhuan, voir Schaberg, p. 322-323.
↑Pour le premier exemple de Pei Songzhi citant directement un ancien historien, voir 1.11 n 2. Pour un exemple de Pei Songzhi rapportant des ouï-dire, voir 47.1144.
Fang Xuanling inter al., eds. 晉書 (trad :Livre des Jin), 648. Beijing: Zhonghua Publishing, 1974. 10 vols.
Gao Min (高敏), 《三國志》裴松之注引書考 (trad :"Livres utilisés par Pei Songzhi pour les Annotations aux Chroniques des Trois Royaumes"). Journal of Henan University of Science and Technology (Social Science), 25.3 (), p. 5–21.
Lu Ji, 陸機集 (Trad : recueil des œuvres de Lu Ji), Jin Taosheng (金濤聲), ed. Beijing: Zhonghua Publishing, 1982.
Lu Yaodong (逯耀東), 裴松之三國志注引雜傳集釋 (Trad : "Recueil des Explications de diverses biographies citées dans les Annotations aux Chroniques des Trois Royaumes de Pei Songzhi"). 台大歷史學報, 1 (), p. 1–18.
Pei Songzhi, 三國志注 (trad:Annotations aux Chroniques des Trois Royaumes). 429. Hong Kong: Zhonghua Publishing, 1971. 5 vols.
Qian Daxin, 廿二史考異 (Examination of Discrepancies in the Twenty-Two Histories). 1797. Cited in Gao.
Schaberg, David, A Patterned Past: Form and Thought in Early Chinese Historiography. Cambridge: Harvard University Press, 2001.