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Anna Jermolaewa ou Anna Yermolaeva (née Анна Ермолаева en 1970 à Leningrad) est une artiste conceptuelle d'origine russe qui vit à Vienne en Autriche, depuis 1989, après s'être enfuie de la Russie.
Elle utilise dans son travail de nombreux médias (vidéo, installation, peinture, performance, photographie, sculpture) , et représente l'Autriche à la Biennale de Venise 2024.
Biographie
Née à Saint-Pétersbourg (Leningrad), elle fuit la Russie à l'âge de 19 ans en raison de son activité de résistance politique[1].
Arrivée en Autriche en 1989, elle étudie l'histoire de l'art à l'Académie d'Art de Vienne, puis la peinture, les arts graphiques, et les nouveaux médias avec comme enseignant Peter Kogler.
Elle est professeur spécialisée en Media Art à l' Université d'Art et Design de Karlsruhe de 2005 à 2011, puis Guest Professor of Art in Contemporary Context, Kunsthochschule à Kassel de 2016 à 2017, et enfin depuis 2018 Professor for Experimental Design à l'Université Art and Design de Linz, en Autriche.
Exposant son travail à partir de 2009, ses oeuvres font désormais partie de nombreuses collections publiques[2].
Présente une première fois à l'Arsenal, Biennale de Venise en 1999 avec Chicken Triptych[3], Anna Jermolaewa est sélectionnée pour concevoir le Pavillon Autrichien lors de la Biennale de Venise 2024[4], avec la commissaire d'exposition Gabriele Spindler[5] sous le titre A Language of Resistance.
Anne Jermolaewa s'intéresse aux structures sociales, examinées sous l'angle de leur impact dans la vie quotidienne[6]. Les liens entre individu et masse, liberté et interdictions, pouvoir et absence de pouvoir; nourrissent son travail artistique[7].
Entrant en résonance avec son parcours personnel, de migration et d'exil politique, son oeuvre artistique est marquée par la critique sociale et politique, notamment du régime russe[8].
Elle est également engagée dans des actions de solidarité avec l'Ukraine, en tant que cofondatrice de l'organisation Fondation Ariadne – We Refugees for Austria.
Case N° 64
Anna Jermolaewa, son époux, le poète Ukrainien Vladimir Yaremenko et un de leurs amis, Artem Gadasik, s'engagent dans la lutte dans le mouvement Democratic Union. Ils publient clandestinement une revue illustrée sous le titre "Democratic Opposition" avec comme slogan : liquidation of the totalitarian State[9]. Au bout d'un an et demi, une enquête criminelle est ouverte sur cette organisation. Le KGB interroge plusieurs centaines de personnes. Visés en tant que Case No. 64 , Anna et Vladimir décident de fuir la Russie. Une chaine de solidarité leur permet d'aller à Cracovie, puis à Vienne, où ils survivent quelque temps dans la rue avant d'être orientés vers le tristement célèbre camp de transit de Traiskirchen[10], où les condtions d'accueils sont dénoncées par les organismes internationaux depuis des années[11],[12],[13].
Vidéos
Réalisations vidéos en lien avec les installations (sélection)[14].
↑(en) Phileas – The Austrian Office for Contemporary Art and the Austrian Pavilion, « Artist - Anna Jermolaewa (b. 1970) », sur Biennale Arte Austrian Pavillon 2024,
↑Anita Rind, « En Autriche Mille cinq cents déracinés vivent au camp de transit de Traiskirchen », Le Monde, (lire en ligne)
↑« Autriche : un camp de demandeurs d'asile totalement engorgé », Euronews, (lire en ligne)
↑Marion MacGregor, « Les tentes ne sont pas la solution - en Autriche, la crise de l'hébergement des migrants s'éternise », Info Migrants, (lire en ligne)