Angelikí Panagiotátou, en grec moderne : Αγγελική Παναγιωτάτου, née en 1875 ou en 1878, morte en 1954[1], est une médecin et microbiologistegrecque[2]. Elle est la première femme médecin de la Grèce moderne à être diplômée d'une université grecque . La précédente était María Kalapotháki(en), diplômée à l'étranger[3].
Biographie
Née en Grèce, Angelikí Panagiotátou et sa sœur Alexandra sont les deux premières étudiantes à être acceptées à l'école de médecine de l'université d'Athènes, en 1893, après avoir prouvé qu'il n'existait pas de loi officielle interdisant aux femmes de fréquenter l'université en Grèce[3]. En 1897, elle devient la première femme diplômée de l'école de médecine d'Athènes[3].
Après avoir terminé ses études en Allemagne, elle ezcuzbre à l'université d'Athènes en tant que maître de conférences : elle est la première femme maître de conférences au laboratoire d'hygiène de l'école de médecine d'Athènes[3].
Les étudiants protestent[4] et refusent d'assister à ses cours parce qu'elle est une femme, si bien qu'elle est obligée de démissionner. Elle s'installe en Égypte, où elle devient professeur de microbiologie à l'université du Caire, spécialisée dans les maladies tropicales, et directrice de l'hôpital général d'Alexandrie. En 1938, elle retourne en Grèce et est nommée professeur à l'école de médecine de l'université d'Athènes[2]. Elle devient le premier professeur adjoint d'hygiène et de médecine tropicale en Grèce, en 1947 un professeur honoraire à l'école de médecine d'Athènes et, en 1950, elle devient la première femme membre de l'Académie d'Athènes[3].
↑ a et b(en) Marilyn Bailey Ogilvie et Joy Dorothy, The Biographical Dictionary of Women in Science : L-Z, , 1499 p. (ISBN978-0-4159-2040-7, lire en ligne), p. 977-978.
↑(en) Jennifer S. Uglow et Maggy Hendry, The Northeastern Dictionary of Women's Biography, UPNE, , 622 p. (ISBN978-1-5555-3421-9, lire en ligne), p. 415-416.