En 2016, il se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 5e district de l'Arizona, dans la banlieue sud-est de Phoenix. Dans ce district profondément républicain, il brigue la succession de Matt Salmon, qui le soutient. Durant la primaire républicaine, il affronte notamment Christine Jones, qui se pose en outsider face au président du Sénat[4]. Jones est néanmoins soutenue par une partie de l'establishment républicain, Biggs ayant annoncé son intention de rejoindre le Freedom Caucus. Le lendemain de la primaire, alors que tous les bulletins ne sont pas encore comptés, Jones est en tête d'une centaine de voix[5]. La secrétaire d'État Michele Reagan annonce finalement que c'est Biggs qui semble l'emporter, avec 16 suffrages d'avance sur sa rivale. Deux semaines plus tard, après un recompte automatique, il est déclaré vainqueur par 27 voix[4],[6]. Il remporte largement l'élection générale avec 63 % des suffrages face à la démocrate Talia Fuentes[7],[8]. Il est facilement réélu en 2018 face à la démocrate Joan Greene[9].
Prises de position
Andy Biggs est considéré comme l'un des élus les plus conservateurs du Congrès[9].
Il est identifié comme climatosceptique par le magazine Scientific American ; pendant la campagne électorale ayant conduit à l'élection de Donald Trump en 2016, il nie la réalité du changement climatique[10].
Il dénonce en 2022 l'entreprise Walt Disney comme « communiste » en raison des critiques émises par celle-ci contre la loi House Bill 1557 en Floride visant à interdire à l'école toute discussion concernant les questions de genre et de sexualité[13].