Andrea Giovanni Pinchetti est né le à Milan, dans le quartier périphérique du Lorenteggio(it), où il a toujours vécu avec sa mère[1].
Dans sa jeunesse, il est modèle pour des romans-photos et, en 1986, pour une campagne publicitaire de la firme Armani.
Il entre dans le journalisme en contribuant aux magazines italiens, notamment Gioia et Blitz. Il devient journaliste d'investigation et travaille pour les magazines Esquire et Panorama. Au cours de l'une de ses enquêtes, il est fait détective municipal de la ville de Cattolica et contribue ainsi à l'arrestation de 106 camorristes, en plus de participer à déterminer le profil de Luigi Chiatti le « mostre de Foligno ».
Pour les besoins de ses enquêtes journalistiques, il a également vécu parmi une secte de satanistes (les Enfants de Satan de Bologne) ou encore parmi les sans domicile fixe de la gare de Milan[2], toujours pour le besoin de ses reportages[3].
Écrivain, Andrea G. Pinketts publie des nouvelles dès les années 1980. À partir de 1992, il publie des romans qui racontent les enquêtes de Lazzaro Santandrea, son alter ego séducteur, grotesque et milanais. Avec Le Sens de la formule (Il senso della frase), le troisième titre de cette série policière, il remporte le prix Scerbanenco. On retrouve le personnage dans les cinq titres de l’auteur[1] traduit à ce jour en France et publié par la maison d’édition Rivages.
Il meurt des suites d'un cancer dans un hôpital de Milan le [1].
Publié en français sous le titre La madone assassine, traduit par Gérard Lecas, Paris, Payot & Rivages, coll. « Rivages/Thriller », 1999 ; réédition, Paris, Payot & Rivages, coll. « Rivages/Noir » no 564, 2005