Dans le cancer du sein hormono dépendant de la femme ménopausée, le nombre de rechutes s'avère inférieur chez les patientes sous anastrozole par rapport à celles sous tamoxifène, sans différence quant à la mortalité[4].
Donné en prévention chez les femmes ménopausées considérées à haut risque de développer un cancer du sein, il permet effectivement de diminuer le risque de survenue de ce dernier, sans amélioration prouvée sur la survie[5].
La durée de traitement est discutée : entre 5[6] et sept ans, une prolongation au delà ne montrant pas d'intérêt, avec, de plus, un risque fracturaire plus important[7].
Complications
La molécule a un effet freinateur sur l’estrogène, ce qui entraine une augmentation de la résorption osseuse, une réduction de la minéralisation osseuse et un risque accru de fracture. Lors d'une étude, il y avait plus de fractures chez les patientes traitées avec l'Arimidex que le tamoxifène (11 % versus 7,7 %), avec une augmentation des fractures au niveau du rachis[8].
↑(en) Mauras N, Bishop K, Merinbaum D, Emeribe U, Agbo F, Lowe E, « Pharmacokinetics and pharmacodynamics of anastrozole in pubertal boys with recent-onset gynecomastia », J. Clin. Endocrinol. Metab., vol. 94, no 8, , p. 2975–8 (PMID19470631, DOI10.1210/jc.2008-2527)
↑Kerbrat, Pierre, « Hormonothérapie
du cancer du sein : du tamoxifène aux anti-aromatases », Médecine, vol. 3, no 10, , p. 450-453 (DOI10.1684/med.2007.0204, lire en ligne)