Anastrozole

Anastrozole
Image illustrative de l’article Anastrozole
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Identification
Nom UICPA 2,2'-[5-(1H-1,2,4-triazol-1-ylméthyl)-1,3-phénylène]bis(2-methylpropanenitrile)
No CAS 120511-73-1
No ECHA 100.129.723
Code ATC L02BG03
DrugBank DB01217
PubChem 2187
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C17H19N5  [Isomères]
Masse molaire[1] 293,366 3 ± 0,015 9 g/mol
C 69,6 %, H 6,53 %, N 23,87 %,
Données pharmacocinétiques
Biodisponibilité 83-85 %
Liaison protéique 40 %
Métabolisme 85 % hépatique
Demi-vie d’élim. 46,8 h[2]
Excrétion

11 % rénale


Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'anastrozole (DCI), vendu sous le nom Arimidex par AstraZeneca est un médicament de la classe des inhibiteurs de l'aromatase autorisée dans le traitement du cancer du sein après chirurgie, ainsi que contre la métastase chez la femme avant ou après ménopause.

C'est un inhibiteur enzymatique de structure non stéroïdienne qui se fixe sur le groupe hème de l’enzyme d'aromatase[3].

Efficacité

Dans le cancer du sein hormono dépendant de la femme ménopausée, le nombre de rechutes s'avère inférieur chez les patientes sous anastrozole par rapport à celles sous tamoxifène, sans différence quant à la mortalité[4].

Donné en prévention chez les femmes ménopausées considérées à haut risque de développer un cancer du sein, il permet effectivement de diminuer le risque de survenue de ce dernier, sans amélioration prouvée sur la survie[5].

La durée de traitement est discutée : entre 5[6] et sept ans, une prolongation au delà ne montrant pas d'intérêt, avec, de plus, un risque fracturaire plus important[7].

Complications

La molécule a un effet freinateur sur l’estrogène, ce qui entraine une augmentation de la résorption osseuse, une réduction de la minéralisation osseuse et un risque accru de fracture. Lors d'une étude, il y avait plus de fractures chez les patientes traitées avec l'Arimidex que le tamoxifène (11 % versus 7,7 %), avec une augmentation des fractures au niveau du rachis[8].

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) Mauras N, Bishop K, Merinbaum D, Emeribe U, Agbo F, Lowe E, « Pharmacokinetics and pharmacodynamics of anastrozole in pubertal boys with recent-onset gynecomastia », J. Clin. Endocrinol. Metab., vol. 94, no 8,‎ , p. 2975–8 (PMID 19470631, DOI 10.1210/jc.2008-2527)
  3. Kerbrat, Pierre, « Hormonothérapie du cancer du sein : du tamoxifène aux anti-aromatases », Médecine, vol. 3, no 10,‎ , p. 450-453 (DOI 10.1684/med.2007.0204, lire en ligne)
  4. Cuzick J, Sestak I, Baum M et al. Effect of anastrozole and tamoxifen as adjuvant treatment for early-stage breast cancer: 10-year analysis of the ATAC trial, Lancet Oncol, 2010;11:1135–1141
  5. Cuzick J, Sestak I, Forbes JF, Anastrozole for prevention of breast cancer in high-risk postmenopausal women (IBIS-II): an international, double-blind, randomised placebo-controlled trial, Lancet, 2014;383:1041-1048
  6. Early Breast Cancer Trialists’ Collaborative Group (EBCTCG), Aromatase inhibitors versus tamoxifen in early breast cancer: patient-level meta-analysis of the randomised trials, Lancet, 2015;386:1341-1352
  7. Gnant M, Fitzal F, Rinnerthaler G et al. Duration of adjuvant aromatase-inhibitor therapy in postmenopausal breast cancer, N Engl J Med, 2021;385:395-405
  8. Nasreddine, Asmaa et al., « Les ostéoporoses iatrogènes », Rev Mar Rhum, no 25,‎ , p. 28-37. (lire en ligne)

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