Le , elle est détenue pendant quatre heures par les troupes frontalières russes lorsqu'elle franchit accidentellement la frontière entre la Russie et l'Ukraine, dans la localité de Milove. Après sa détention, Anastasia Stanko est remise aux autorités ukrainiennes avec pour condition de payer une amende de 3 000 roubles et de détruire tout matériel photo et vidéo[1]. Le , Stop à la censure organise une conférence de presse à Kharkiv à laquelle est invitée Anastasia Stanko pour partager son expérience[1]. Dans son interview à la société de télédiffusion ATN, elle déclare qu'il n'y avait pas d'identification de la frontière entre l'Ukraine et la Russie[1].
Le , Anastasia Stanko et Illya Bezkorovaïny, son cameraman, sont arrêtés, près de Stanytsia Louhanska, par la république populaire de Lougansk, alors qu'ils exercent leurs fonctions professionnelles[2]. Ils sont détenus dans le sous-sol de l'un des bâtiments du centre-ville de Louhansk[2]. Pendant son enlèvement, Anastasia Stanko refuse absolument de donner la moindre interview aux journalistes russes, notamment ceux de LifeNews. Le , elle est libérée.
Dans son interview à Podrobnosti, le , Anastasia Stanko affirme qu'elle était retenue par les mêmes personnes qui retiennent Nadia Savtchenko[3].
Le 5 août 2020, Nastya Stanko est devenue la rédactrice en chef de la rédaction de Hromadske.TV[4].
↑ ab et c(uk) АТН, « Журналист Анастасия Станко рассказала о своем задержании российскими пограничниками (+видео) » [« La journaliste Anastasia Stanko a parlé de sa détention par les gardes-frontières russes (+ vidéo) »], glavnoe.in.ua, (lire en ligne [archive du ] , consulté le ).